Cartel et Nostalgie...

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[Voilà un petit rp que j'ai écris il y a quelques temps et que je n'avais pas pris la peine de poster. Je le finirai au fur et à mesure]

[S'il y a des gens qui brûlent d'envie de se joindre, vous pouvez]

Une légère brise faisait danser les feuilles des arbres. Le soleil brillait à l’horizon et apportait une douce chaleur en cette belle journée. Il faisait calme et personne ne dérangeait cette sérénité. L’on était bien…

Plusieurs ne semblaient pas remarquer qu’elle était là et qu’elle les observait. Sans doute était-ce mieux ainsi. Elle avait décidé de prendre une journée de repos pour elle-même, de quitter Merulik et de revenir à un endroit où il faisait longtemps où elle n’avait pas mis les pieds : le Cartel. En fait, ce n’est pas vrai, car elle était souvent revenue ici lorsque prise de nostalgie. Mais ce n’était pas pareil… Pas du tout.

Faery était adossée à un arbre. Celui situé près du potager où elle avait une vue d’ensemble sur le Cartel. Les gens s’adonnaient à leurs activités usuelles et elle passait incognito. Heureusement, car la tranquillité aurait été rapidement brisée si certains l’auraient reconnue comme étant Royaliste. Mais bon… Certains marchaient nonchalamment, jardinaient ou encore s’entraînaient à devenir plus forts; ils ne savaient pas encore ce qui les attendaient lorsqu’ils sortiraient d’ici. Ils leur rappelaient un peu ses premiers jours au Cartel où elle était encore inconsciente de son futur.

Faery était calme. Mais en même temps, elle se sentait fébrile. Elle attendait quelqu’un ou plutôt quelque chose, mais il ne semblait pas arriver assez rapidement à son goût. Elle ne savait pas s’il allait arriver dans les minutes qui allaient suivre ou dans les jours proches. Elle attendait la réponse à la lettre qu’elle avait envoyée quelques jours plus tôt…

Citation :: Mon Cher Journal…

Pour passer le temps, elle avait décidé d’écrire à l’intérieur de son journal intime, carnet qui traduisait toutes ses pensées et états d’âme. Personne ne devait poser la main dessus.

Citation :: Voilà maintenant quelques semaines que j’ai quitté les SOLM. Depuis tout ce temps, je t’ai un peu délaissé, je m’en excuse. Il s’est passé énormément de changement dans ma vie et je n’ai pas eu l’occasion d’en faire le point encore. Tout s’est passé si rapidement que j’ai l’impression d’être encore Royaliste… Mais je ne le suis plus et j’en suis bien heureuse. Chaque jour, je…

Une ombre passa près d’elle qui la déconcentra. Il ne s’agissait malheureusement pas du messager, mais tout simplement d’un passager. Son visage exprimait la déception.

Citation :: Où en étais-je donc? Ah! Oui! Chaque jour, j’ai l’occasion de voir Maco, cet être que j’aime par dessus tout. Et ce que je préfère est le fait que nous ne sommes plus dérangés par les autres. Tu sais, Journal, ce n’est pas toujours facile de vivre une histoire amoureuse entre deux personnes de camps ennemis. Il y a toujours des gens qui s’interposent, qui croient que l’autre va t’arsener un coup alors que tu ne fais que marcher à ses côtés. Et que dire de la protection de l’être cher? Une Royaliste protégeant un Cartellois, ça ne se fait pas dans la tête des gens. Je suis heureuse de pouvoir le protéger maintenant à part entière. Même si pour cela je dois affronter mon ancien camp. Je ne les aime pas, je ne les ai jamais aimé…

Elle posa sa plume et regarda à l’horizon. Le temps était beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’avait cru. Le ciel prenait ses teintes rouges et violettes annonçant la fin de la journée.

Bon… Ce ne sera pas pour aujourd’hui. , dit-elle d’une voix triste.

Elle rangea son journal dans son sac et se dirigea vers l’auberge.

Aubergiste, si quelqu’un désire me voir. Dites lui qu’il peut venir me déranger. , dit-elle à cette chère Aubergiste. Elle s’était ralliée d’amitié avec elle depuis et maintenant, elle pouvait dormir à nouveau dans son auberge.

[hrp]on peut participer bin sans hesiter fallait que je vienne...[hrp]

Pendant son moment d'intimité, Feary avait ete deconcentrée par un passant, c'etait Full qui passait par la. Encore a la recherche d'un artefact contre son gré. Il n'avait pas fait attention a elle sur l'allé maissur le retour il l'a surpris en train d'ecrire dans ce qui semblait etre son journal tout en murmurant ce qu'elle ecrivait comme si elle voulait qu'on entende ses pensées. Il se dissimula dans les ombres de la vegetation et continua d'observer la magicienne ecrire.

Elle referma d'un coup son journal, se leva et partit. Il la suiva, il n'ecoutait plus les voix demandant d'aller cacher le nouvel objet, juste un pommeau d'épée en forme de crâne peu commun, il la cacha juste dans ses vetements, pour l'aura demoniaque tant pis esperont qu'elle n'y fera pas attention.

Il derangea l'aubergiste pour qu'elle aille chercher la femme nostalgique.

Salut, je t'ai surpris tout a l'heure au pied d'un arbre tu sembles souffrir au fond de toi, raconte moi tout je t'ecouterai et on verra si on peut regler ça. Désolé j'avais pas pus tout ecouter et tout comprendre et je ne voulais pas te deranger pendant que tu ecrivais ça aurait ete impoli et manqué de respect envers ton intimité

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[Ça me fait plaisir que tu te joignes alors ^^]

Elle regardait par la fenêtre lorsqu'on cogna à sa porte. Mais qui pouvait bien venir la déranger? Elle se rappela alors ce qu'elle avait dit à l'Aubergiste et son coeur fut rempli d'excitation. La personne qu'elle attendait était-elle arrivée? Elle l'avait déjà attendu depuis trop longtemps... Elle avait hâte de le revoir.

Elle s'empara de son bâton magique -il était bien imprudent de sortir sans être armé ces jours-ci- et porta à sa tête son diadème. Elle prit son sac et ouvrit la porte de sa chambre.

Oui? demanda-t-elle.

Il s'agissait bel et bien de la Dame qui s'occupait de l'auberge. Elle semblait toujours de bonne humeur et avait son fidèle sourire à ses lèvres. Elle devait aimer son travail.

C'est bien vous que l'on nomme Faery? demanda la dame.

Euuh... Oui, oui... C'est bien moi... répondit la mage sur un ton hésitant.

Il y a quelqu'un qui vous demande. Il est à l'entrée. continua-t-elle d'une voix douce.

Oh! Vraiment?! Quelqu'un pour moi? OH! Merci de m'avoir avertie!

Aussitôt, elle referma la porte derrière elle, enlaça la dame et se précipita vers l'entrée du bâtiment. Elle jeta des regards furtifs autour d'elle, mais ne vit pas la personne qu'elle recherchait. Qui pouvait donc la demander?

Salut, je t'ai surpris tout a l'heure au pied d'un arbre tu sembles souffrir au fond de toi, raconte moi tout je t'ecouterai et on verra si on peut regler ça. Désolé j'avais pas pus tout ecouter et tout comprendre et je ne voulais pas te deranger pendant que tu ecrivais ça aurait ete impoli et manqué de respect envers ton intimité.

Elle le regarda pendant quelques secondes, perplexe. Elle parut déçue pendant quelques secondes, mais un sourire apparut sur son visage.

Tiens...! Fullmetalnabot? Qu'est-ce que... ? QUOI?! Tu m'as écouté tout à l'heure? Mais... Mais... Euuh...

Elle ne semblait pas fâchée par la révélation, mais plutôt prise au dépourvue. Elle ne s'était pas attendue à cela; elle en avait même perdu les mots...! Il lui fallu quelques secondes pour se reprendre en main.

Tu trouves que... je semble souffrir? Euuh... Comment ça? Mais euh. Qu'as-tu entendu tout à l'heure? demanda-t-elle. Elle voulait éclaircir ses idées avant de poursuivre.

oui je t'ai ecouté j'en suis navré...mais je passais par la enfin je ne sais meme pas pourquoi ni comment je me suis retrouvé la...passons...
voila ce que j'ai entendu :

Citation :: ce n’est pas toujours facile de vivre une histoire amoureuse entre deux personnes de camps ennemis. Il y a toujours des gens qui s’interposent

Citation :: Une Royaliste protégeant un Cartellois, ça ne se fait pas dans la tête des gens.

Citation :: le protéger

Citation :: Même si pour cela je dois affronter mon ancien camp.

Ces mots me font penser que tu t'en veux d'avoir ete une royaliste et que tu crois que tout le monde veut s'opposer a votre union. Ceci personnellement me ferai souffir, je me trompe peut etre, je n'ai pas tout entendu. j'espere que je me trompe et que tu sois heureuse mais ces paroles me font penser le contraire il fallait que je t'ne parle pour en etre sur. Je te derange peut etre tu aurais prefere que ce soit Maco je te comprends.

Du haut d'un arbre, Maco contemplait la femme qu'il aimait. Elle était belle, perdue dans ses pensées, se livrant à son journal. Regardant le même paysage qu'elle, respirant le même air qu'elle, il s'en sentait proche malgré les quelques dizaines de mètres qui les séparaient. Pour rien au monde, il n'aurait voulu briser son intimité. L'archer savait que Faery avaient fait des sacrifices pour se retrouver avec lui, il savait qu'elle avait besoin de prendre le temps de penser aux choix qu'elle venait de faire, il savait qu'elle avait besoin de se retrouver seule avec elle même.

C'est alors qu'il vit un visage familier s'approche de la scène. Il semblait ne faire que passer et Maco n'y prêta pas plus attention que ça... Le fait qu'il repasse quelques instants plus tard le surpris. S'approchant pour mieux voir, l'attitude de Fullmetalnabot l'alerta!

Pour qui se prend t'il celui-là! murmura t'il entre ses dents...

Faery se leva alors et se mit en route pour l'auberge. Fullmetal la suivait à distance, se dissimulant pour ne pas se faire remarquer.

De quelques battements d'ailes, Maco rejoignit l'auberge. Il se posta sur un rebord près de la fenêtre de la chambre de Faery. Quelques instants plus tard, il entendit quelqu'un frapper à la porte de la chambre de sa bien aimée... Fullmetal l'attendait à la réception.

Faisant rapidement le tour du batiment, Maco trouva un endroit pour se cacher à proximité de Fullmetal. Ecoutant sa discussion avec Faery, il sentait une drôle de sensation naître en lui...

Faery malheureuse... cette pensée l'attristait profondémement...

En attendant, Full se retourna comme s'il avait sentit ou entendu quelque chose. Quelqu'un l'avait suivit.
tu le sens que maintenant toi? enfin bon c'est une personne que tu connais assez bien, Maco. Demi-frere je reprend le controle tu l'as encore laissé aller...
-------------
Maco?! descend d'où tu es je sais que t'es la on me le dit et les choses qui me le disent ne se trompent jamais. Elle se sentira mieux avec toi je vous laisse...A bientot je l'espere...

Il commença a reprendre sa route, la main sur sa poitrine qui lui brulait a cause de l'objet, il ne savait plus qu'il le portait.

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Faery ne comprenait plus trop. Elle écoutait ce que Fullmetalnabot lui disait qu'il avait entendu. Comment se faisait-il qu'il avait pu en entendre autant? Et s'il avait pu être au courant, combien d'autres le seraient? Combien l'avaient également entendu lorsqu'elle écrivait dans son journal?

Machinalement, elle porta sa main à son sac afin de vérifier que son précieux journal s'y trouvait toujours. Ce carnet ne devait se retrouver entre les mains de personnes d'autres. Il traduisait ses états d'âmes, ses pensées, ses craintes et ses joies ainsi que plusieurs secrets. Non... Personne ne devait mettre la main dessus.

Fullmetalnabot... Tu te trompes. Je ne souffre pas, j'en suis même soulagée. Tu n'aurais jamais dû entendre les paroles que j'ai prononcé... Je suis très heureuse d'être ici et de pouvoir être avec Maco... commença-t-elle.

Elle le regarda droit les yeux. Son regard était pénétrant comme s'il lui permettait de lire à travers lui.

Enfin... M'en vouloir d'avoir été Royaliste? Je ne crois pas. Et je n'y peux rien de toute façon. Je l'ai été et c'est tout. Mais je ne regrette pas de l'avoir été, j'ai eu de bons moments... J'ai appris beaucoup sur les autres... et sur moi-même. Ce que je n'aurais pas pu faire si j'avaistoujours été Cartelloise. C'est sûr que ça va être différent maintenant... Mais je sais que je peux compter sur Maco pour m'épauler... Je sais que je peux compter sur vous les Huludiens... et même sur moi-même. Par contre, je ne sais pas si je peux compter sur... continua-t-elle.

Elle arrêta de parler lorsque le jeune homme s'était retourné. Il semblait avoir ressenti quelque chose et cherchait maintenant quelque chose des yeux.

Mais qu'est-ce que tu fais? demanda la mage.

Elle commença à s'inquiéter par ses étranges agissements. Il s'était maintenant adressé à Maco, mais il n'était pas là. Sauf si...? En tout cas, elle n'allait pas se fier aux "choses" qui le lui avaient révélé.

Tu es sûr que ça va...? s'inquiéta Faery.

Mais il avait déjà repris la route. Quel étrange personnage! Sans doute avait-il quelque chose à faire? Ou... ? Elle l'ignorait totalement en fait.

Elle sorti ensuite de l'Auberge. Elle n'avait plus envie de retourner à sa chambre et prendre de l'air l'aiderait peut-être à faire le point sur sa vie.

Maco...? demanda-t-elle d'une petite voix.

Elle ne croyait pas aux dires de Fullmetalnabot, mais elle devait en avoir le coeur net. Peut-être était-il là? Ce n'était pas improbable. Elle avait jeté plusieurs regards autour d'elle et était ensuite partie en direction du potager...

Il partit du manoir des Shaï vers la direction de chez Hanse encore pour un de ces artefacts. C'est la qu'il passa par le potager de Cyrosh, c'etait sur son chemin. Beaucoup de cartels dormaient sur la place avoisinante n'ayant pas les moyens ou ne voulant pas dormir dans le lieu sur qu'est l'auberge. Mais un ombre se tenait assise pret d'eux, une magicienne qu'il avait croisé un peu plus tot, Faery, encore en train d'ecrire dans ce journal si important pour elle. Il s'approcha d'elle juste pour discuter un peu, faire croire qu'il est dans son etat normal, mais repartir assez vite, l'objet l'attendait il fallait se depecher.

Encore en train d'ecrire, bonne chance...
Avant que tu ne dises quoi que ce soit sur le fait que l'on se rerencontre c'est le fruit du hasard nous passions juste par la pour une affaire urgente...ne va pas t'imaginer quelque chose...ton journal ne nous interresse pas...
nous allons pas t'embeter plus longtemps...bonne soirée, j'espere que Maco viendra te voir tu sembles l'attendre...

Il fit quelques pas pour s'en aller...

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Le temps semblait s'être arrêté... On aurait dit que la nuit était éternelle et qu'elle ne voulait plus laisser sa place au jour. Depuis peu, Faery s'était installée à nouveau afin de relire ce qu'elle avait écrit dans son journal et le compléter si nécessaire. Fullmetalnabot était passé rapidement en lui glissant quelques mots, mais elle reporta vite son attention sur ce qu'elle faisait. Plus rien n'existait d'autres... et le monde autour d'elle s'effaça rapidement.

Tout était flou. Elle ne voyait plus ce qui l'entourait, elle ne pouvait voir que la forme d'une silhouette s'approcher. Elle était sombre, mais elle pouvait discerner ses traits: il s'agissait d'un homme, grand et bâti, mais son visage lui était caché. À sa main droite, il tenait une grande épée qui reluisait à la lueur de la lune et dont le sang ruisselait encore à son extrémité. Il n'était pas habillé d'une couleur distincte, mais elle savait qu'il n'était pas Cartellois. Il s'avançait d'un pas sûr vers elle et s'arrêta à quelques pas d'elle, l'observant, puis s'approcha à nouveau avant de s'agenouiller afin de se mettre à la même hauteur qu'elle.

Mais...? Vous n'allez pas me tuer...? demanda-t-elle, les yeux grands ouverts.

Pourquoi ne devrais-je pas le faire, dis moi? Qu'as-tu de plus que les autres que j'ai tué? dit l'homme. Dans sa voix, l'on pouvait discerner une touche de sarcasme.

Je... Je ne sais pas. Rien sans doute. dit-elle d'une petite voix, abaissant les yeux et s'attendant au pire.

Elle pouvait sentir son coeur battre dans sa poitrine. Sa respiration était saccadée. Et pourtant, elle se sentait calme et était prête à mourir. La mort pouvait bien se dresser devant elle, elle n'avait plus peur. C'est dans cet état d'esprit qu'elle se releva lentement, laissant ses choses par terre, et qu'elle foudroya son adversaire de son regard d'azur.

Tuez-moi si c'est ce que voulez. Mais sachez que personne ne pourra jamais me retirer ma vie. Je vivrai à travers tout ce que j'ai accompli ici, à travers tous ceux qui m'aiment et que j'aime, dans les mémoires des gens que j'ai déjà croisé et même... à travers vous qui m'aurez tuée. Vous vous croyez peut-être en position de force, mais vous ne l'êtes pas. C'est moi, la seule maîtresse de ma Destinée. dit-elle d'une voix calme et assurée, sur un ton de défi.

L'homme se releva à son tour, son épée dans la main. Mais contre toute attente, il se mit à rire. Ce n'était pas exactement un rire machiavélique ni moqueur, il avait une petite touche de bon coeur. Il se rapprocha d'un pas, Faery ne bougea point, puis un deuxième pas. À quelques centimètres, il s'arrêta, la regarda et brandit son épée dans les airs.

Voilà ce qui arrive à ceux qui osent me défier! lança-t-il.

Faery retint son souffle et ferma les yeux. Bien que sereine avec la mort, elle appréhendait le moment où elle allait la chercher. En espérant que ce ne soit pas trop douloureux...

Au moment où il allait la pourfendre, il laissa tomber son épée et l'étreignit, la levant du sol. Son étreinte était chaleureuse, comme on s'y sentait bien... Une étreinte digne d'un père à son enfant.

Toujours aussi confiante Faery... Tu n'as pas changé depuis que je t'ai rencontré. lui dit-il.

Il la reposa par terre, se mit à son hauteur et l'observa sans bouger.

Mais qu'est-ce que...?

Elle ne comprenait pas trop. Pourquoi l'avait-il pris dans ses bras? Pourquoi ne l'avait-il pas tuée? Pourquoi la regardait-il ainsi? Sa silhouette lui disait quelque chose, mais ce ne pouvait pas être possible. Il avait disparu depuis très longtemps, sans doute était-il même mort... Ce ne pouvait pas être lui...! Ce ne pouvait pas!

L'homme abaissa enfin sa capuche, laissant découvrir un visage familier. Cet homme qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps... Ce guerrier fort et habile dont les ennemis n'avaient aucune chance. Cet homme qu'elle considérait comme son père... Son seul et unique Papa.

Papa...? Qu'est-ce que tu fais là...? Papa? Où t'étais? PAPA! hurla-t-elle, se précipitant dans ses bras.

Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle l'étreignait fort, elle voulait le sentir dans ses bras... S'assurer qu'il était bel et bien là, vivant devant elle.

Ne me refais plus jamais ça...! Je t'ai attendu... Et attendu! Et tu n'es jamais revenu. Où étais-tu tout ce temps? Où?! hurla-t-elle à pleins poumons.

Je m'excuse de ne pas avoir été là. Ce dût être dur pour toi. Mais je suis fière de toi, de tout ce que tu as accompli. De tout ce que tu es. Je suis content de t'avoir vu Faery... Une dernière fois. lui dit-il doucement, lui caressant les cheveux.

Une dernière fois? Tu t'en vas à nouveau?

Il fit un signe que non. Il retira sa cape de voyage et la laissa tomber au sol. Laissant découvrir un corps meurtri et terrassé par les batailles. L'homme était un fier guerrier, valeureux et expérimenté. Mais il n'était pas immortel...

Non...! Tu ne peux pas! Papa...! PAPA! Je ne veux pas...! Je ne veux pas! s'écriait la magicienne, le visage horrifié.

L'homme vacilla, s'écroula et la jeune fille le rattrapa de son mieux. Elle posa sa tête sur ses genoux et ne le quittait pas de son regard. Tout ceci n'était qu'un rêve... Ce ne pouvait pas se passer ici...!

Attends...! Ne meurs pas! J'ai des feuilles et des potions...! Je vais appeler de l'aide. Papa... Je vais... Je vais... dit-elle d'une voix rapide.

Non... Faery, il n'y a plus rien à faire. C'est fini. Fae...ry... Je t'aime... ma fille. dit-il, peinant à chercher ses mots.

Papa... Je t'aime Papa. Je t'aime Vorach! Tu es le meilleur père qui soit... Papa. Ne pars pas... Ne me laisse pas...! Papa...

Res...te for..te... Je... vivrai en... toi. Il semblait chercher son air. Il prit une grande respiration et sembla se concentrer. La Solmocratie vivra, la Solmocratie vaincra...! dit-il d'une voix fébrile, mais sûre de lui.

Après cette dernière phrase, la lueur qui habitait ses yeux disparut. Son corps devint froid et sans vie. Faery s'affala sur lui, pleurant toutes ses larmes, le serrant contre elle. Son père venait de mourir... Le seul être qu'elle considérait comme son Papa sur cette terre.

Son corps se volatilisa dans les airs... Elle sembla vouloir s'agripper à lui, mais rien n'y fit. Il disparut entre ses doigts.

NNNNOOOOOONNNNN!

À nouveau, le monde autour d'elle s'évanouit. Tout s'écroule et devient noir. Lentement, la mage ouvre les yeux. Le ciel est encore teinté de couleurs foncées, mais les étoiles ont maintenant disparu. Le jour approche.

Était-ce qu'un rêve? murmura-t-elle.

Elle se relève, secoue sa robe, s'empare de sa baguette. Elle cherche son sac qu'elle trouve non loin d'où elle se trouvait et vérifie que son carnet s'y trouve. Son sang se glace, elle ne le trouve pas. Il n'est plus là!

Mais où est-il? Où est-il? dit-elle à elle-même, inquiète.

Full s'etait caché dans la foret, arreté pres d'un gros chêne, il avait deposé son baton contre le viel arbre, la lance s'etait dissipée mais le sang ruisselait toujours dessus. Là où le pommeau et l'autre extremité du baton touchaient cet endroit commençait a faire apparaitre des meurtrissures et en rendant l'herbe noire. Il se tenait debout la, les mains encore un peu tachées par le sang de ses victimes, il tenait un petit carnet dans la main, plutot un journal, celui de Feary.

Il tournait les pages, parcourait pendant quelques secondes les nouveaux paragraphes puis tournait a nouveau la page comme s'il cherchait quelque chose comme une info. Il continuait de changer de pages mmee quand elles etaient vierges, toujours en repetant "Non" a chaque changement de pages. Une fois finit, il arracha les deux dernieres pages vierges du journal et les dissimula dans ses vêtements.

Aucunes infos sur ce que je cherche...

Il referma le journal et se dirigea la où etait la magicienne qui ecrivait quelque temps auparavant. Il prit soin de rester cacher pour ne pas etre vu par la magicienne qu'est ce qu'elle dirait si elle savait qu'il avait son carnet. Il l'aperçut quelques metres devant lui, en train de chercher partout son journal avec l'air affolée. Il profita d'un moment où elle tournait le dos pour chercher d'un autre coté pour deposer le journal si important aux yeux de la magicienne, au pieds de l'arbre où elle ecrivait.

Il repartit aussitot dans la foret faisant craquer quelques branches en rentrant dedans, alertant la magicienne...

Maco avait observé toute la scène. Il s'en faisait beaucoup pour sa bien aimée depuis qu'il avait entendu les paroles de Full à l'auberge. Il était également inquiet des agissements de ce dernier.

Stupéfait devant ce qui se passait devant ses yeux, Maco sortit discrètement son arc. Il continuait d'observer Full en train d'arracher des pages du précieux carnet de Faery.

De branche en branche, il se mit à le suivre... Alors que le voleur s'apprêtait à s'éloigner, il sauta en bas d'un arbre et pointa immédiatement son arc sur la tête de Full.

"Que veux tu? Crois tu que tu ai le droit de violer ainsi l'intimité de Faery?" cria Maco.

Une lueur noire et malsaine jaillit de la flèche qu'il destinait au crâne de Full.

"Je te conseille de vite me répondre..."

Ton arrivée ne nous etonne pas...Pourquoi le carnet? c'est simple nous recherchions juste des infos sur quelque chose on sait jamais...

Il sortit les pages arrachées.

Nous les avons arrachées pour pouvoir noter ces infos et ne pas les oublier quand nous les aurons c'est simple non? nous comprenons que tu te laisse emporter par nos actes mais baisse ton arc nous ne voulons pas nous battre avec toi et laisse nous reprendre notre route. Encore une chose que tu ne sembles pas avoir vue, nous n'avons rien lu de son journal...

Il brandit son baton vers Maco en faisant apparaitre sa lance, ils avaient tout les deux un regard determiné a ne pas laisser passer l'autre.

Deux possibilités Maco: Soit tu te nous laisse passer et il ne se passera rien d'autre. Soit tu ne veux pas et nous n'hesiterons pas à te tuer pour passer. Ce que nous voulons est trop compliqué pour que quelqu'un comme toi comprenne.

(desolé double post....mais fallait que je le fasse...)

Un silence servait de reponse, mais pendant celui-ci, pendant ce temps de reflexion, il repensa à quelque chose ou quelqu'un... Son air changea et n'inspirait plus la haine et le combat mais l'inquietude, la tristesse...Il regarda de tous les cotés comme s'il ne savait pas où il etait, il n'aperçut meme pas Maco le menaçant, trop preocupé...Il fit demi-tour et s'éloigna de l'archer, zigzaguant entre les arbres, ne sachant où aller... Il commençait a parler a lui-meme, refaire le point sur la situation...

Ca fait longtemps...trop longtemps...Où est tu Bag...? Tu me manques...

Il partit ainsi ce repetant ces mots.

(c'est cour mais j'avais besoin d'une interlude desolé...)