La rose de lumière

Ano regardait toujours Sid d'un profond regard, comment se détacher d'un visage rayonnant de mille feux...

Ma tendre, je suis vraiment subjuguer par tes charmes mais je sais ô combien que ton premier époux est toujours présent au plus profond de ton être et je le respecte. Cependant je ne sais comment faire, je n'ai pas envie de te brusquer, mon désir d'homme se prononce de plus en plus, comment pourrais t-il en être autrement devant une telle beauté ?

Ano rapprocha Sid de lui, ramena sa tête sur son épaule et lui glissa délicatement sa main toutefois tramblotante dans ses cheveux tout en lui sussurant des mots d'amour

Sid ne pouvait se détacher du regard d'Ano. Elle y lisait un amour profond et un désir brûlant. Son coeur battait la chamade, elle avait le souffle court. Dieu qu'il était beau son guerrier. Elle sentait son propre corps répondre à son désir, n'aspirait qu'à une chose, se retrouver dans ses bras pour ne plus en sortir, plus jamais.

elle appuya sa tête sur son épaule, sans mot dire, le laissant passer la main dans ses cheveux, souriant de sentir sa main trembler légèrement, répondant ainsi aux frissons qui courraient sur sa peau à cette caresse.

enfin, après un long moment, elle se redressa et le regarda dans les yeux gravement et lui dit dans un murmure

"oui tu as raison, je l'aimerai toujours au plus profond de moi, mais la vie est ainsi, il est mort, pas moi, pas toi.... pas nous. Il aurait plus que tout voulu me voir heureuse, et heureuse avec toi je le suis comme jamais. J'ai découvert ici auprès de vous tous une famille, auprès de toi l'amour et la tendresse. Alors, tout est bien. Je t'aime"

et elle lui déposa un baiser sur les lèvres, d'abord timide et tendre, puis plus passionné.

Oh quel baiser la magicienne etait en train de donner a Ano ! Ce valeureux guerrier en tremblait de tout son corps, il lui déposa des baisers dans le cou avant de lui rendre un baiser des plus brulants sur des lèvres tellement douces....

Sid je suis vraiment amoureux, je t'aime comme jamais je n'aurais cru possible d'aimer une personne, non seulement je suis fou mais je suis fou de toi également. Par contre ne restons pas dans ce couloir surtout avec nos habits mouillés nous allons prendre froid. Suis moi...

Et Ano allait prononcer une phrase que bien des générations allaient reprendre dans les siècles a venir...

Au fait on va chez toi ou chez moi ? Ta proposition de t'aider a défaire ta robe de lune tiens toujours n'est ce pas ?

Ano n'avait toujours pas réaliser qu'il n'avait plus de pantalon, la situation était assez loquace, Sid les cheveux mouillés avec de la mousse par parcimonie et une robe de lune plus qu'humide et Ano sans pantalon et également trempé...Ces deux la étaient dans un autre monde, ils ne faisaient qu'un et rien ne pouvait les déranger...