Shaï-Hulud
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 Journal d'un Descendant.

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MessageSujet: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeSam 23 Oct - 15:01

Partie I : L'Ascension. "Ascendead Master"

Une grande quantité d'eau s'était écoulé sous les ponts, une saison entière venait de passer, les beaux jours radieux d'été laissant place à l'automne mélancolique avec ses nuits froide comme la mort. Le temps passait, lentement, sans fin... jusqu'à l'Eternité tant convoitée des pitoyables humains mortels qui ne se rendaient pas compte de la Souffrance de ne pouvoir mettre de fin au paragraphe de son existence, de toujours revenir à la ligne encore et encore... alors que l'encre et le papier ne semble diminuer au fil des jours. Cette conscience de l'Eternité apparaît clairement une fois couplée avec la Solitude, de ne devoir cesser de vivre dans le dégoût et la Haine... Incarnation de l'éternité et de la solitude réunies, voila ce qu'il était devenu depuis son retour sur au manoir après son voyage dans des terres lointaines, altérant sa vision de la réalité et des Hommes. Que de laideurs dans ce monde... Les coeurs ne possédaient aucune Beauté, des champs stériles et superficiels reflétant uniquement la profondeur des âmes humaines s'attachant uniquement à des choses futiles et aux pulsions vulgaires pour assouvir des plaisirs disgracieux, hommes comme femme, faisant honte au lyrisme et souillant la Beauté et la puissance des mots à qui ils doivent énormément. Au lieu de rendre aux mots leur Beauté en les employant de manière éloquente et élégante pour remercier leur grâce, ils les dégradaient, et succombaient vite dans des formes superficielles d'expression c'est-à-dire simplement via le corps. Les roses qui avaient germé lors de l'apparition des mots et du lyrisme sont maintenant totalement fanées, sans pétales, mortes, agonisantes. L'art de transporter quelqu'un dans le royaume des rêves en ouvrant le portail de roses à l'entrée disparaissait peu à peu, devenant qu'un souvenir de la littérature, ce jardin baigné de douceurs et de chaleur pour les coeurs ne prenant plus que la forme unique de la fantaisie... "Aime tu peux aimer. Rêve, rencontrons-nous dans un rêve." tel avait-il écrit sur la première page d'une sorte de journal, à l'intention de sa bien-aimée disparue...

Blasé et le coeur déchiré, ses journées de Solitude passaient lentement, seul, dans des lieux peu fréquentés, telle que les salles es plus abandonnées du manoir, des coins reculés de la forêt de Ceth ou Comath pour sa cascade lieu de rendez-vous des amants peu nombreux. Dans cette errance infinie dans les ténèbres de l'existence, il ne cessait de réfléchir en boucle sur le monde des humains, accentuant ainsi son dégoût, sa Haine et sa Souffrance. Eux-mêmes engendrant le retour de ces pensées dans un cycle sans fin, une valse de mélancolie jouée par les cordes pleurantes du violon de la Souffrance, et les notes lourdes du piano de la Mort. Il ne faisait qu'attendre le moment où ce piano se mettrait à jouer les dernière notes ascendantes annonçant sa fin. Cette attente, il la passait contre un arbre, la main contre sa poitrine serrant contre son coeur une pierre bleue fissurée, une pierre de sagesse lui remémorant sa bien-aimée, ne pouvant l'oublier, ressentant la grande faiblesse lorsqu'on le se met à aimer. Sentant cette Souffrance s'emparer de son corps faisant trembler sa main comme la peur chez les humains. Jamais il n'avait ressenti tant de faiblesses en lui, désespoir profond envers le monde et son existence même. Durant les nuits au contraire, il errait dans les rues ou dans la forêt, le regard perdu en général. Même s'il refusait l'existence, il se sentait dans le besoin d'assouvir sa soif de sang pour se nourrir, et surtout pour calmer cette tension intérieure pour qu'elle ne prenne pas le contrôle de lui. De plus, faire couler le sang de quelques humains lui permettait aussi d'atténuer sa Haine envers ceux-ci, sentant leur vie couler dans sa gorge. Il profitait aussi de ces nuits pour contempler la Lune haute dans le ciel noir étoilé, évoquant son amour qui était partie rejoindre ce ciel étoilé, devenant l'un de ces astres merveilleux. Ainsi, durant certaines journées, il passait son temps à écrire encore et encore dans un journal recueillant de nombreux poèmes à la Rose et pour sa bien-aimée, sa plume semblait elle aussi ne pas connaître de limite.

Un soir, assis sur les rochers de la cascade de Comath, durant les dernières heures de la nuit, la plume à la main, le support pour écrire sur ces genoux, il écrivait ainsi la suite de ses pensées, fixant le ciel étoilé, ne prêtant attention au temps qui s'écoulait, emporté par ses mots, ses pensées, son coeur, la plume grattant le papier sans cesse.

Vendémiaires, Amaryllis.

[...] Ah ... dis-moi ma mère la Rose, combien de temps encore dois-je passer dans ce corps ? A devoir supporter le fardeau de l'existence même, tel un châtiment pour ceux ayant décidé de ne pas suivre la voie de l'Humanité, châtiment pour ceux ayant décider d'enlever leur bandeau pour contempler les roses de leurs propres yeux. Tes pétales ont des caresses d'une douceur tendre et apaisante, comment les Hommes peuvent-ils en être insensibles? N'arrivent-ils pas à découvrir ce portail au fond de chacun d'eux? Cette rose présente dans leur coeur ... A moins qu'elle soit fanée dans la majorité de tous ces coeurs tellement emplies de laideurs qu'elle doit en être noyée. Ce portail de rêve reste ainsi fermé... scellé, abandonné et dégradé. Savent-ils aimer? Dis-moi ma mère la Rose ... tu leur as pourtant donnés tout pour pouvoir aimer... La conscience, l'intelligence, les mots, l'art, la Beauté, le lyrisme, les sentiments... Et pourtant ... il n'y a que Stupidité affligeante dans leurs attitudes. Le problème viendrait de la nature des Hommes eux-mêmes? Ma mère la Rose, toi qui agonise maintenant ... laisse-moi, avant que tu pousses ton dernier soupir, laisse-moi te rejoindre dans ce monde de douceurs et de Beauté que tu as crée en même temps que ces dons donnés aux Hommes. "Rêve rencontrons-nous dans un rêve." cette porte semble rester fermée dans les coeurs [...]


Lorsque la plume arrêta enfin d'écrire sur le papier, le vampire releva la tête, la nuit s'était écoulé, le jour se levait et le soleil commençait à monter dans le ciel...

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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeDim 31 Oct - 0:40

Les dernières lignes venaient d'être inscrites mettant un terme à ses envolées lyriques, tout comme la nuit qui laissait maintenant place au jour avec le Soleil qui commençait son ascension dans le ciel rouge flamboyant. Le vampire referma son carnet tout en scrutant le ciel à l'horizon, apercevant de son regard rouge et blasé le début de matinée. Il avait finalement passé un peu trop de temps à écrire et à réfléchir ce soir là... trop emporté par la Souffrance et la Haine qui le menaient au cours d'une danse macabre et lugubre dans les profondeurs des ténèbres dévoilant uniquement la véritable face d'un monde stupide et écoeurant, image du coeur des Hommes. Lui qui venait de découvrir la clé du portail pour un monde de roses et de Beauté... sans toute cette stupidité affligeante et incohérente... avait perdu cette clé d'entre ses mains, glissée entre ses doigts à cause des laideurs humaines...Le temps passait encore et encore pendant qu'il restait à méditer un peu ses dernières pensées de la nuit, comme les derniers moments d'un délice intense et plaisant. Il était peut-être temps de rentrer au manoir...avec les autres humains, enfin surtout humaines qui y vivaient... et étaient finalement comme tous les autres avec leurs désirs de plaisirs vulgaires sans fin et totalement superficiels dans leur coeur, ne pensant uniquement par le corps, vivant juste pour vivre leur vie stupidement, sans chercher à comprendre ni à méditer sur leur existence et le monde lié à celle-ci, ni au moyen d'atteindre ce portail de roses...la Beauté des coeurs et des âmes... abandonnée par le temps...oubliée.

Les rayons du matin réchauffants commençaient à toucher sa peau blanche de vampire. Contrairement aux croyances des Humains, tous les êtres de cette espèce ne disparaissaient pas une fois exposés aux rayons adoucissant du Soleil, transformés en cendres. Certains d'entre eux pouvaient survivre à cette lumière et se mêler aux humains la journée, il ne s'agissait pas de n'importe lesquels d'entre eux, mais uniquement des sangs-purs et des plus puissants d'entre eux. Il faisait parti de ces sangs-purs, comme la majorité des vampires de son ancien clan, et pouvait ainsi mener une vie tel un humain normal. Cependant, même si les rayons n'étaient pas mortels pour ces rares vampires, ils éprouvaient quand même de manière plus ou moins intense et tenable une sensation de brûlure continue pendant l'exposition au Soleil. Ainsi, le jour n'était pas mortel mais plutôt désagréable faisant que ces derniers, tout comme lui, en général, préféraient quand même la nuit pour ne pas avoir cette sensation. Mais ce jour-ci fut différent... quand il se leva et que les rayons percutèrent sa peau nocturne et corrompue, cette sensation, cette impression, cette douleur désagréable était absente... Le vampire regarda son bras, intrigué, aucune sensation de brûlures étrangement, peut-être, pensait-il, qu'il se promenait tellement souvent à la lumière du jour qu'il était maintenant habitué et donc ne ressentait plus cette douleur, même si cette disparition l'intriguait. Sans essayer de se poser davantage de questions, le vampire repris la route du manoir pour se reposer un peu en attendant une nouvelle nuit.


Une fois la journée passée, tandis que le désir de sang montait, telle la faim chez les Hommes, le vampire reprit ses habitudes nocturnes dans son errance, cherchant un de ces êtres dont il méprisait leur coeur pour assouvir ses besoins vitaux. Il y avait toujours des individus inconscients pour s'aventurer la nuit...brigands, ivrognes, gueux, ou encore des patrouilles des divers alignements... Après avoir abreuvé sa soif et s'être rassasié de ce délicieux breuvage rouge qui coulait encore du cou de sa victime humaine et sur ses lèvres, l'ombre du vampire se perdit dans la forêt pour trouver refuge sur un arbre où se pieds se balançaient dans le vide, son carnet sur ses genoux, la plume à la main, écrivant à partir d'une encre rouge n'étant que celui de sa victime.

Sous ces doux rayons de la Lune, en cette nuit,
Sous toutes ces roses étoilées éblouissantes,
J'emprunte une nouvelle voie douce et attirante,
Eloignée de celle des humains et de leur vie.

Engagé dans un nouveau destin incertain,
Je dépeins la Solitude et l'Eternité,
Le Lyrisme, l'Amour dans toute sa Beauté,
Descendant de la Rose souillée par les humains.

Je mordrais le cou de ces êtres disgracieux,
Leurs donnant le baiser de mort comme châtiment,
Tandis que sur l'autel où je porte jugement,
Je deviendrai Dieu !

Tandis qu'ils s’entre-tuent sans fin dans leur conflit,
La Souffrance joue son triste air de violon,
Alors qu'insensibles, ils n'entendent ce son,
La douleur, ce cri, la mélancolie de vie !

Ecoutant les notes de cette mélodie,
Je danse dans cette douce valse sans fin,
Mené par la Souffrance qu'est le destin,
Jusqu'à que se termine cette symphonie.

Je mordrais le cou de ces êtres disgracieux,
Leurs donnant le baiser de mort comme châtiment,
Tandis que sur l'autel où je porte jugement,
Je deviendrai Dieu !
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeSam 4 Déc - 18:04

Plusieurs semaines passèrent sans nombreux évènements notables. L'errance continuait encore et encore sur cette route inconnue tandis que les jours se rafraîchissaient davantage, logeant dans l'ombre et les ténèbres, son seul refuge. Il avait quitté ce manoir pleines d'humaines, dont leur attitude tout simplement superficielle et vulgaire ne semblait juste révéler que la part de réflexion chez elles se situait dans l'entre-cuisse, incarnant ainsi la débauche des coeurs, dévoilant ces laideurs humaines. Finalement, elles étaient toutes des humaines comme les autres, cédant uniquement aux caprices et envies de leur corps, si ce n'est davantage par rapport aux autres. Que sont devenus les sentiments? la Beauté? les roses? le lyrisme et sa part de rêves? Visiblement, ils avaient été dégradés en plaisirs disgracieux par les Hommes. Il ne pouvait rester dans un endroit pareil, avec l'envie constante de les mordre pour apaiser non cette soif de sang, mais cette Haine de voir autant de vulgarités affligeantes dans ces comportements dignes d'un enfant dont le jouet principal comme source de divertissement était sa virilité ou sa féminité. Combien de roses encore existaient-ils dans ce monde disgracieux? Restaient-ils encore des pétales d'une douceur incomparable? Elles semblaient juste disparaître peu à peu, noyées dans autant de stupidités superficielles. L'errance continuait incompatible avec les habitantes de ce manoir, la Solitude prenant réellement forme, une nouvelle voie se dessinait de plus en plus clairement, loin d'un monde gouverné par la vulgarité superficielle, la stupidité croissante, la laideur affligeante...


La nuit venait de tomber sur les terres d'Alidhan, apportant son obscurité dans les forêts sombres près de Far, où quelques patrouilles des divers alignements rôdaient pour défendre leurs diverses petites villes contre les intrusions. Des torches dansaient ainsi dans la nuit, accompagnées par les voix de leur porteurs au bord des grandes routes. Cette nuit là, du côté de Phyleas, ville sous l'influence de Zélandra, de l'agitation vint perturber la routine habituelle des gardes. Une silhouette semblait guetter les soldats, suivant leur ronde, certainement pour s'infiltrer dans la ville. Rapidement, ils prirent conscience de la présence de ce personnage, trahi par quelques bruits brisant le silence nocturne, une mobilisation s'engagea aussitôt, réflexes des temps de guerres. Un petit groupe s'enfonça dans les diverses sentiers à la recherche de l'individu qui ne se dissimulait plus que sous la forme d'un rire, un rire sadique. Ainsi les défenseurs cartelois suivirent ce rire ainsi que la silhouette revêtant une sorte de longue veste dansant dans sa course entre les arbres. Ils restaient espacés mais peu dispersés, pour une meilleure coordination en cas d'attaque, l'épée prête à frapper, la flèche déjà préparée sur l'arc. Ils étaient quatre, guerriers sur les flancs et archers au centre.

Quelques minutes passèrent dans ce jeu de poursuite. lorsque l'un des guerriers trébucha sur le sol, tombant dans un bruit sonore de métal. Aussitôt, les autres membres, plus ou moins éloignés, s'approchèrent de leur compagnon pour le prévenir d'une attaque de l'inconnu. Les deux archers vinrent rapidement à l'aide du soldat cartelois, extirpant ses bottes dans ce quoi elles s'étaient emmêlées. A leur surprise, il s'était prit les pieds dans des roses... Remarquant par la suite l'absence du quatrième congénère, dans un silence totalement absolu, sans les rires de l'inconnu, juste le souffle du vent glacial. C'est avec stupeur qu'ils découvrirent son corps étendu sur le sol, le cou transpercé par deux orifices, ainsi que le coeur empalé. Les hostilités venaient de commencer. Les cartelois se relevèrent dans ce silence glacial et mortel quand une épée vint pourfendre le torse de l'un des archers, ayant des protections très légères. L'épée sanglante quitta rapidement le corps de ce dernier s'affaissant sur le sol pour gagner le guerrier qui para l'attaque in extremis de son glaive. L'agresseur avait les cheveux blancs et longs, le regard rouge et des habits de noble... Son visage n'exprimait pas le moindre sourire. L'archer voulut décocher sa flèche sur l'individu, cependant, il venait aussitôt de se déplacer de telle sorte à être couvert par le guerrier.

Quelques coups d'épées furent échangés, avant que le vampire se décida à changer de cible et à sauter sur l'archer pris par surprise, la main en avant poser sur son crâne avant d'entendre un bruit d'os fracassé suite à une onde de choc. Avant que son épée ne parcoure le torse du guerrier en pleine course, l'individu brisa le silence de sa voix : "Rosen schwert !". Le vampire put alors se délecter de sa petite chasse visant à assouvir sa Haine sans fin, buvant le sang d'êtres disgracieux, comme chaque soir, portant jugement sur leur existence. Cependant, cette fois ci fut différente... Alors que ses crocs rencontraient leur cou, sa langue caressant leur vie s'en échappant, aucun goût n'était présent. Il n'y avait plus cette sensation de plaisir d'une part ni cette sensation de chaleur en apaisant sa soif. Rien, juste la sensation de faire glisser un liquide dans sa gorge... L'incompréhension le gagnait peu à peu...

Brumaire, Azerole,

[...]Ainsi tout devient fortement particulier ces derniers temps... Dis moi ma mère la Rose que se passe t-il exactement? La lumière du jour ne me cause plus aucune sensation de brûlure depuis plusieurs semaines, ce qui est fort étrange de par la nature de mon corps... A ceci s'ajoute la perte de la sensation du goût... Je ne comprends pas. Quitterais-je mon corps peu à peu? Mon âme refuserait-elle donc l'existence? Je pourrais enfin m'envoler au delà de ce monde stupide... Dans les rêves, une nouvelle forme d'éternité, incompréhensible des Hommes ne pouvant plus entendre la mélodies des roses et de la nature, leur coeur n'étant plus à l'écoute... Combien de temps encore avant que ce corps éternel trépasse dans les ténèbres d'où il provient? Je ne supporte plus l'existence de ces êtres dominant le monde. Finalement, reste-t-il encore des roses parmi les Hommes? quelques unes encore... Certainement souffrantes, subissant leur Stupidité et laideurs, ces quelques âmes prisent dans le tourbillon des flammes de Souffrance... ces rares coeurs qui ont conscience des flammes de l'Amour, de la Rose, sont finalement les coeurs transpercés par les épines de la Rose... Faut-il donc souffrir pour pouvoir connaître la Beauté et avoir conscience de ce monde? Il semblerait que oui... L'errance continue... les jours se suivent dans ce monde affligeant... encore et encore, dans un cycle sans fin, comme cette spirale de Souffrances...
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeSam 4 Déc - 18:05

Les jours passaient encore et encore, suivant une certaine monotonie récurrente. Toujours les mêmes nuits, les mêmes actions, les mêmes pensées, les mêmes sentiments, encore et encore, sans cesse, jusqu'à la fin de l'éternité. L'errance se poursuivait ainsi dans la Solitude. Le vampire errait ainsi... sans but précis. Que voulait-il? Il ne le savait pas lui même si ce n'est de rejoindre le monde des roses. Blasé des êtres humains, ces êtres disgracieux, il n'avait plus le moindre espoir en eux, ni l'espérance d'y trouver quelques roses parmi eux. Toutes étaient consumées dans la Souffrance et la Stupidité, les belles âmes étaient celles qui connaissaient la Souffrance, car elles, elles savaient ce qu'était l'existence, la vie. Elles avaient subi la nature Humaine, et voyaient ainsi la véritable face d'un monde incohérent... Le vampire n'avait espoir de trouver ce genre d'âme et de les protéger, toutes celles qu'il avait essayées de protéger avaient fini par périr... Il ne pouvait se dresser contre la Stupidité de ce monde et sauver ces personnes, ainsi il abandonnait les Humains à leur sort, et malheureusement, les quelques roses s'y trouvant. Il n'agissait donc plus que pour lui même, servant son propre intérêt, et ne demandait donc aucune aide ou compassion de la part des autres. Seul. C'est tout ce qu'il voulait. Être seul. Rejoindre la Rose. Quitter ce monde stupide...

Une rencontre vint marquer un côté paradoxal entre ses pensées et ses agissements. Le vampire se rendit dans une taverne un soir, lieu aisé pour y trouver une future victime après l'avoir charmée, ou suivit dans son ivresse. Il contemplait de ses yeux rouges toute la débauche de ce lieu, cette boisson stupide, ces comportements puérils, infâmes et vulgaires, ces propos disgracieux et superficiels. Cet endroit lui paraissait toujours aussi oppressant, lui donnant presque la nausée de voir autant de laideurs. Cependant, toujours dans l'ombre à observer, son regard se posa sur une jeune femme dont l'allure lui était familière. Elle était elle aussi dans son coin, regardant la scène, avec ce regard. Ce regard... le même que le sien, lointain, perdu dans ses pensées, méditant, blasé. Jenny... un ancienne chevalière de cette famille en pleine dégénérescence, les vindicatrices. Il ne l'avait jamais réellement abordée, mais l'odeur de son sang, à l'époque, était particulier. Elle n'avait plus cette odeur humaine disgracieuse, comme si elle n'en faisait plus partie. Son sang sentait aussi de nombreux autres parfums, tous intéressants, révélant de nombreuses choses sur sa nature si particulière... voire exceptionnelle? En souvenir à ce délicieux parfum, il ne la quittait pas du regard. Même s'il ne pouvait plus sentir l'odeur du sang, ou très faiblement, il savait qu'elle n'avait pas changé. Une rose? Certainement... malgré sa rareté. La druidesse le regarda, le vampire lui sourit en réponse, il savait qu'elle s'apprêtait à quitter les Vindicatrices, tout comme lui. Elle ne pouvait tolérer autant de débâcle, rejoignant sa soeur, une certaine Abby. Les rejoindre elles deux? peut-être...

Il partit avec elle, l'accompagnant, en restant derrière elle, comme une sorte de gardien veillant sur elle. Ils n'avaient échangé le moindre mot, leur regard étant suffisant pour se comprendre. Deux âmes torturées se comprenaient dans leur totalité. Ils rejoignirent à l'extérieur la soeur de la druidesse, sous une sorte de "famille", Solae Noctes, dont le nom résonnait à merveille avec leur existence. Le vampire brisa le silence de mort étant leur amante à eux trois, proposant à la druidesse d'être à son service, pour remplir ses désirs, la suivre, la protéger. Etant l'une de ses rares roses, il cherchait, pour la dernière fois peut-être, à protéger quelqu'un. Errant tous les trois dans la Solitude, la druidesse accepta la proposition du vampire pouvant lui faire confiance en connaissance de sa réputation de "Descendant de la Rose" et sa noblesse. Ainsi, de nouveaux liens particuliers venaient de naître. Le vampire entrait donc dans une nouvelle sorte de Solitude, suivant sa "baronne" dans le moindre de ses voyages, veillant sur elle. Cette dernière se mouvait beaucoup, comme si elle cherchait quelque chose désespérément dans le monde, sans jamais le trouver par déception.

Leur errance les emmena souvent à traverser de nombreux lieux la nuit, aussi bien les forêts que les endroits fréquentés par les brigands et autres dangers. De plus, leurs attitudes nobles et leurs habits faisaient d'eux des cibles prioritaires, et apparemment faibles pour les voleurs et autres hors-la-loi. Ainsi, il leurs arriva de faire ce genre de rencontre, menacés par un ou plusieurs brigands. La druidesse se retourna vers le vampire

Très cher, voudriez-vous bien nous débarrasser de cette vermine virulente souillant nos terres?

Le vampire posa un genoux à terre, le bras droit sur sa poitrine, tandis que sa veste dansait dans le vent pour fouler enfin le sol. Dans cette allure noble, une réponse particulière vint résonner dans les lieux de la scène :

Yes, my Lady.
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeVen 17 Déc - 2:10

Poursuivant son errance malgré son "dévouement", le vampire continuait dans sa Solitude, découvrant de nouvelles régions des terres d'Alidhan. N'ayant plus de domicile, n'ayant plus aucune chose pour l'attacher à un lieu précis, il voyageait un peu partout... en quête de quelque chose qu'il ne connaissait même pas, mais qu'il sentirait lors du moment venu. Ainsi, le vampire se retrouva à errer vers le Nords de la contrée, dans les sommets des montagnes enneigées d'Astaegan, aux forêts et plaines fortement dangereuses. Il était venu seul, découvrant de ses yeux rouges ces petites fleures blanches, qu'il voyait de couleur cramoisie, qui oscillaient tout autour de lui. La neige... Elle venait se poser sur lui, froide, délicate, au gré du vent. Que de Beauté sous ce spectacle au pleine nuit sous quelques rayons lunaires. Il ouvrait délicatement les mains pour recueillir quelques uns de ces flocons pour les voir fondre au milieu de sa paume, méditant sur ces fleurs aux mêmes couleurs que ses cheveux, reflétant la signification de son nom... Shiro... le blanc... la blancheur. Est-ce que cela signifiait quelque chose? La neige... Serait-il comme la neige? Froid et doux à la fois, délicat et désagréable quand elle vous tombe dessus? La neige... un flot de tristesse éparpillé au vent sous la forme de douces roses blanches oscillant avec Beauté et élégance, sous une dance mélodieuse qu'il pouvait entendre durant cette nuit... Ah... ce violon dont les flocons semblaient suivre le mouvement de l'arche faisant crier de Souffrances les cordes de la mélancolie... n'est que douceurs. Son identité commençait à prendre réellement sens... une rose blanche entachée de sang, devenant d'un rouge éclatant, mélancolie, Haine, et Yasashii, la douceur, l'Amour... Blanc comme la neige, blanc comme la Souffrance, blanc comme l'hiver, saison glaciale de la Mort... blanc... comme la pâleur de quelqu'un n'ayant plus de vie.

Pendant cet état second du vampire, perdu dans ses pensées lyriques et incompréhensibles d'un simple coeur humain tout à fait ordinaire, quelque chose parcourait les alentours, scrutant le personnage. L'odorat du vampire avait beaucoup faiblit depuis les dernières semaines, devenant même inexistant comme la sensation de goût, handicapant fortement ce dernier... notamment pour se protéger en cas de combat ou pour chasser ces êtres disgracieux dénommés "Humains". Il ne sentait donc aucun présence, mais un fait particulier le tira de ses rêveries incessantes, un flux de magique assez important qui se déplaçait avant de foncer droit dans sa direction. Le vampire ne savait pas de quoi il s'agissait, il eut uniquement le temps de sentir les vents de magie se modifier, avant d'apercevoir un pic de glace s'élancer dans sa direction. Il esquiva l'attaque de justesse, au détriment de quelques bout de tissus embrochés par le manque de réaction du vampire. Ses yeux rouges rencontrèrent son agresseur, une chose ... particulière qu'il n'avait jamais rencontrée, ni entendu parler. Il dégaina son épée sans se poser davantage de question, pour se préparer à une nouvelle attaque. Ce qui était sûr, c'est que la créature maîtrisait la glace à l'aide de la magie...

Il observa la créature pendant ce bref moment de pause qui se présentait. Elle avait une forme humanoïde à première vue, mais uniquement à première vue. Cette dernière possédait un corps de femme plutôt raffiné et élégant, aux courbes généreuses, une longue chevelure descendant jusqu'au creux de ses reins. Cependant, malgré ce corps plutôt attirant, il était aisé de voir qu'il ne s'agissait pas d'une femme. En effet, son corps complet était de glace, sans jambes, remplacées par des blocs gelés se mouvant de forces inconnues dans l'air et de manière forte particulière. De quoi s'agissait-il? Le vampire n'avait jamais rencontré de créature comme tel, faite totalement d'un élément définit, le maîtrisant presque la perfection ! Un élémentaire, cela ne pouvait être que cela... mais une rencontre avec ces derniers sont rares sur des terres communes ! Ou alors, cette région était forte particulière... L'élémentaire mouvait ses bras lentement, décrivant une sorte de cercle froid et lent. L'air se condensait à sa proximité même, montrant l'étendu de sa magie. Sous ces mouvements, de l'air se condensait davantage pour reformer une nouvelle attaque, mais au vue de la préparation, certainement plus puissante. Le vampire manipulait aussi les éléments, via la magie de la Rose, cependant, il ne contrôlait pas la glace aussi bien que l'élémentaire, et confronter ce dernier dans ce domaine ce solderait par un échec direct.

Le vampire voulu prendre un risque assez élevé, s'élancer sur son adversaire, et lancer un sort au corps-à-corps en espérant le terrasser en évitant son attaque. Au moment où son pied allait quitter le sol, il sentit que ce dernier refusait tout mouvement. Ses jambes avaient été gelées par la créature qui préparait maintenant son sort pour attaquer sa cible immobile... stratégie simple et efficace. Le vampire ne pouvait rien faire, il essayait de réfléchir aussi vite qu'il le pouvait, mais le moment présent troublait ses raisonnements et aucune idée ne lui parvenaient... jusqu'au moment où un premier morceau de glace vint le pourfendre sur le côté droit. Son sang noir vint tacher la blancheur de la neige tandis que quelques gouttes glissaient sur les lèvres du vampire. Une dernière chance apparaissait grâce à l'erreur de son adversaire qui ne l'avait pas achever du premier coup. Le vampire utilisa son sang transformé en roses pour attaquer, la tige de l'une de ces dernière réussissant à s'enlacer sur la peau glacée et dure. Le vampire usa, tout en s'excusant auprès de cette magnifique fleur, de sa magie, créant un forte onde de choc dans la rose, entraînant de nombreux éclats de glace volant dans de nombreux sens, réduisant à l'état de plusieurs morceaux son adversaire. La tête roula jusqu'à ses pieds dégelés. Les yeux de la créature étaient fait de petits cristaux luminescents qu'il détacha du crâne. Une forte énergie magique pure était condensée à l'intérieure, il la sentait, comme s'il était à proximité d'une grande source d'énergie magique décuplant ses capacités... cependant, celle-ci était inutilisable. Malgré le fait que ces cristaux auraient certainement fait de magnifique bijoux ou autres, il re-déposa ces derniers dans le crâne de l'élémentaire. Ces cristaux lui appartenaient, comme ses yeux, ils n'étaient pas à lui, il ne se réservait pas le droit de les voler... Cependant cette rencontre n'était les prémices uniquement des autres.

Plusieurs semaines passèrent dans ce terrain glacial, en compagnie de ces élémentaires comme adversaire. Le vampire ne rencontrait uniquement très peu de d'individu ayant du sang. Les élémentaires n'étaient fait que de magie, pas de sang, et les humains étaient rares dans ces contrées... Il en rencontrait peu, et son odorat ne facilitait plus cette partie de chasse... Ainsi, plus jours passaient et plus il n'arrivait à assouvir sa soif de sang, croyant qu'il finirait par y succomber et à perdre toute forme de conscience, se perdant lui même par la même occasion... car le retour en arrière était dur dans ce cas là... Cependant, malgré ce long temps sans boire la moindre goutte de sang pour retrouver ses forces dépensées pendant les combats, il ne sentait plus la soif de sang... Il ne ressentait plus cette force, cette pulsion sanguine, rien... Elle avait ... disparue? Il ne se sentait plus emporté dans une folie sanguinaire comme lorsqu'il ne s'abreuvait plus assez de la vie des autres... Il retrouvait quelques fois ses forces pour survivre grâce à quelques loups particuliers, imposants et surtout agressifs, ce qui constituait, après un effort accompagné, à un repas plus ou moins rare et apprécié. Survivre devait être rude dans ces terres... surtout pour les humains... la guerre ne devait pas se poursuivre jusqu'à cet endroit... surtout au vue des créatures rares et puissantes. Au moins un lieu semblait être préservé de la Stupidité des Hommes... ou du moins... semblait...

Liège, Frimaire,

Il semblerait, à première vue, que toutes les régions du monde ne soient pas touchées par la gangrène de l'Humanité. Certaines terres semblent encore préservées de ces êtres disgracieux, peuplées par des créatures fortes rares et puissantes, et surtout, agressives entraînant des combats épuisants et complexes. Le sang y est rare... peu de ces créatures en possèdent, ce qui me permet d'y survivre le temps de découvrir davantage de chose en ces lieux, voire même, d'y appartenir en prenant contact avec ces élémentaires, bien qu'ils ne semblent point diplomates... Dans ces paysages enneigés, tout n'est que Beauté, sans rien pour l'entacher, pas d'Hommes... rien, uniquement des flocons oscillant dans le ciel, dansant délicatement sous le vent glacial qui règne. Ma mère la Rose... est-ce l'un des derniers endroits dont tu arrives à préserver la Beauté avec toutes ces roses blanches qui tombent? Tout y est Beau... sans les laideurs des coeurs humains... Loin, loin de leurs existence disgracieuses, superficielles, affligeantes et vulgaires ! Je me sens... transporté das ces lieux, pris de douceurs, enveloppé par ces roses tombant la nuit, comme si tu m'enlaçait dans tes doux pétales pour m'y réchauffer... Loin d'eux... Loin de leur stupidité... Loin de cette Haine... Loin de leur monde... Loin de la vie en fait... Misérable vie Eternelle... telle un châtiment pour s'être détourné de la voie de l'Humanité, de leur Stupidité, pour choisir sa propre voie...

Dans les ténèbres de l'existence, dans la Solitude et la Souffrance, tandis que nous sommes vulnérables, perdus, la Rose nous apparaît, pour nous guider, avec sa Beauté... Vers une nouvelle voie, la voie du Descendant. Un Descendant... se détournant de l'Humanité qui elle, converge vers la Laideur. Ainsi est née la Rose :à partir de la Souffrance, de la mélancolie d'un monde trop instable et incohérent en perdition, telle un refuge pour des âmes en quête de Beauté et de douceurs... Ma mère la Rose, tes pétales sont ce refuge pour nous... Emmène-nous loin... Sur cette voie inconnue de tous, la voie du Descendant de la Rose ! Ouvrons cette porte dans l'obscurité, loin de cette fausse lumière aveuglante de l'Humanité attirant le regard n'étant qu'un leurre vers la Laideur ! Obscurité sans lumière... la porte de l'Eternité nous est ouverte... prenant une nouvelle voie interdite... au delà... [...]



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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeMer 29 Déc - 18:18

Plusieurs jours, voire semaine, peut-être mois passèrent depuis l’arrivée du vampire sur les plaines d’Astaegan. La notion du temps n’était plus spécialement présente aux yeux de celui-ci, n’apportant plus intérêt aux jours qui passaient. Il était comme, transporté, enivré, totalement enveloppé dans un sentiment de légerté. Sa Haine envers les Hommes semblait avoir disparue par l’absence de ces êtres disgracieux en ces lieux. On ne pouvait plus lire la Haine sur ses yeux d’un rouge bestial et violent, on ny lisait en fait… plus rien, comme si le cœur du vampire n’existait plus depuis longtemps, mort, sans la moindre expression. Uniquement de la froideur…, vide, mélancolique, perdu. Au milieu de ce petit « paradis » blanc, le vampire était comme transporté au-delà du monde qu’il hait tant à cause de ces êtres qui compareraient ces lieux comme un « enfer » blanc de par leurs faiblesses physiques. Ainsi, le vampire errait parmi les forêts glaciales, les lacs gelés… dans cette neige éternelle. Il errait… jusqu’à la fin de l’Eternité, dans sa Souffrance, sa Solitude sans fin. Il errait sous ces flocons de neige dansant inlassablement, sous cette pâleur de mort, de pureté et de Beauté. Ah… tant de douceurs pour apaiser son âme pleine de pulsions sanguinaires envers les Hommes. Il parcourait ces terres froides en combattant les créatures hostiles sans cesse, accroissant sa puissance sans la savoir… du moins, celle de son âme. Il accomplissait, inconsciemment, son Ascension sur la voie du Descendant de la Rose… dont il se sentait comme pris dans son étreinte sous ses pétales, dans une douceur extrême. Il avait l’impression de ne plus faire parti de ce monde incohérent, ne faisant plus parti de la vie dont il haissait la notion d’existence… A se demander ce que le vampire n’haissait pas à part les roses… Certainement rien en fait… il n’était que Haine et Amour, les épines et les pétales de la Rose dont il était le dernier représentant, la protégeant des Hommes la faisant agoniser, les pourfendant de son épée en guise de « Justice », Rosen Schwert. Ainsi, sans ses pensées à l’égard des Hommes, le vampire se sentait comme libéré, pris de légerté de ne plus contempler autant de laideurs.

Cependant, contrairement aux attentes du vampire, ce petit « paradis » non souillé par l’Homme n’était pas si pure qu’il ne le croyait… Dans les voyages de son errance dans la région d’Astaegan, une rencontre particulière vint donner tort au vampire… Parcourant les forêts enneigées, durant une journée où les rayons du Soleil était faibles, le vampire fut étonné de voir qu’il n’était pas aussi seul qu’il ne le croyait. En effet, quittant aussitôt ses pensées, il fut interpellé par le bruit du fer qui s’entrechoque. Il avait perdu le sens de l’odorat et ne pouvait donc plus sentir la présence des êtres humains… faussant ainsi son jugement sur ces terres qu’il croyait désertes. Ce fut avec étonnement que ce son parcourut ses oreilles, à part des élémentaires et des loups, il n’y avait presque aucune autres créatures. D’où pouvait donc venir ce bruit ? Le paradis redevenait finalement Enfer… Les Hommes étaient finalement parvenus à s’installer jusque dans ces terres reculées… Oui, le vampire put apercevoir durant ce moment, deux humains se combattant, portant chacun un blason différent de la guerre civile… La Haine qui n’était plus visible dans ses yeux se reenflamma de nouveau, apportant un regard encore plus haineux, violent à son visage. Sa Haine était de retour en même temps que le monde des Humains venaient le retrouver. Il venait de rechuter en Enfer… Finalement ils venaient souiller les dernières parcelles de la Rose… C’est avec une violence redoublée qu’il dégaina son épée pour mettre fin aux existences de ces deux êtres vulgaires. Le « jugement » avait été rapide et sanglant… et ce liquide vint abreuver sa gorge sèche dans un délicat repas onctueux, bien qu’il n’en sentait plus le goût, c’était un véritable délice de se nourrir de ces êtres odieux.

Quelques minutes après, le vampire prit conscience de la présence de ces deux êtres humains, cette rencontre innattendue n’était que le prémice d’une réalité affligeante. En effet, quittant peu à peu la forêt, ce genre de combat était de plus en plus présent ce jour là, avec de plus en plus de victimes. Pourquoi y avait-il autant d’Hommes en ces lieux ? Que cherchaient-ils ? A la lisière de la forêt, le vampire trouva les réponses à ses questions… Se tenant contre le tronc d’un arbre, plus ou moins dissimulé par ce dernier, le vampire put contempler une scène n’étant que les échos d’images passées et de l’Histoire de l’Humanité… c’est-à-dire, la guerre. Les conflits des Hommes avaient finalement atteint même cette région, accompagnés par la Stupidité et leur laideur… Ils avaient installer des campements dans la région, allant jusquà créer des forteresses… C’est en face d’une qu’il se trouvait, assiégée dans des combats violents et surtout inutiles. Le vampire ne pouvait combattre autant d’êtres Humains pour les renvoyer dans leur Stupidité affligeante… Il s’en alla alors dans la forêt d’où il venait, l’âme totalement blasée de voir encore un de ces spectacles. Affligée une fois encore de voir ces combats, ces morts, toute cette Stupidité, toute cette Souffrance créée de leurs mains… de voir qu’ils éteignaient les flammes de l’Amour pour allumer celles de la Souffrancdes dans un tourbillon sans fin dont ils répétaient les erreurs sans cesse. La Haine du vampire qui était déjà grande voire totalement indomptable, grandissait encore à l’égard de tout : les Hommes, la vie, la Nature pour avoir créé les êtres humains… Il fallait mettre un terme à tant de Stupidité… et commencer à faire pousser des roses à la place.

Primevère, Germinale,
[…]Il semblerait que les laideurs des êtres Humains ne possèdent pas de limites dans le temps comme dans l’espace, venant apporter leur Stupidité jusque dans des régions pleines de douceurs… les souillant de part leur cœur. Leur soif de pouvoir ne semble pas pouvoir être étanchée, de manière encore plus cruelle que la soif de sang d’un vampire qui ne cherche qu’à se nourrir. Au bout du compte est-ce les vampires les plus bestiaux ? Non, il s’agit bien des êtres Humains les plus sauvages, allant jusqu’à s’entretuer tous sans exception pour de simple histoires superficielles de politiques, d’argent, voire même uniquement pour le plaisir. Est-ce possible de pouvoir leur pardonner autant de stupidité ? Ce serait être d’une naïveté et d’une cécité importante… Ce monde est atteint d’une gangrène et la cause de cette dernière est l’Homme. Il n’existe donc qu’un seul remède avant que le monde et la Rose soient totalement atteints par cette maladie : l’amputation. Je ne vois plus de solutions à part celle-ci, il n’y a rien à tirer de bon de ces êtres vulgaires… se laissant facilement manipuler par eux-mêmes comme ces dirigeants les emmenant dans une guerre sans aucun sens. Comment peuvent-ils accepter d’aller mourir juste pour une histoire aussi superficielle ? Les Humains ne sont que des créatures insignifiantes sans la moindre Beauté… Je doute fortement qu’il soit possible de pouvoir améliorer leurs cœurs pour qu’ils prennent une nouvelle destination. La stupidité est dans leur nature même… Ah ma mère la Rose, je vais devoir purger leur cœur par tes épines, faisant couler dans ma gorge le sans qui coulera de leur cou… La cause de ce conflit, trois personnes : Galoregor, Kaldrass et Zelandra, il serait intéressant de commencer le Jugement par ces trois là…

L’heure du Jugement à sonné, Zélandra, tu seras la première sur une liste bien longue. Que le doux baiser de la Mort t’accompagne dans un doux repos éternel
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeMer 29 Déc - 18:18

Interlude : Autres pages du journal... "The Love from a dead Orchestra"

Cèdre, Frimaire.

[...]La fatigue m'envahit, tout comme la lassitude. Las... Las de l'existence et de ce monde, l'Eternité semble un châtiment auquel les hommes éprouvent un désir incommensurable. Ils ne doivent pas savoir ce qu'est que de ne pouvoir mourir... de désirer être mortels nous aussi, ou du moins, pour ma part, de vivre au delà du monde et de la vie...et de ne plus en faire parti... Vivre chaque jour encore et encore jusqu'à la fin de l'Eternité... elle est si loin cette fin tant attendue. Ma mère la Rose, emmène-moi loin, loin d'ici, loin de mon corps. Emmène mon âme au delà de sa prison charnelle immortelle...avec toi dans tes pétales que seuls peu arrivent à percevoir et contempler leur Beauté... Une grande fatigue m'envahit... non celle du corps, mais la fatigue de l'âme vivant depuis une éternité déjà.. .Le sang coule jour après jour, mais cette Haine ne semble avoir de limites, ne pouvant être asséchée. Ces êtres Humains m'affligent avec leurs existences stériles et inutiles... ils souillent toute la Beauté de ce monde et donc ma mère la Rose... Encore ces pensées... Encore et encore... Plus je vis dans ce monde stupide, plus elles reviennent, chaque jours en boucle sans cesse dans mon esprit... Ah ! Elles me hantent, ces pensées ! Elles me consument peu à peu je le sens ... mon âme se réduit peu à peu en cendres par les flammes de mon Amour et de ma Haine... Encore... Toujours ces pensées, je ne peux les empêcher d'accéder à ma conscience... Je ne peux m'empêcher de raisonner sur l'incohérence de leurs existences futiles... Que j'aime réfléchir, ce doux don offert aux humains qu'ils le gâchent dans leur stupidité naturelle. Ah, qu'il est exquis de se perdre dans ses pensées, de quitter l'existence pour ces dernières, ouvrant un peu le portail du monde des rêves... entrant dans une sorte d'existence entre la Mort et la Vie, au delà du corps. Ah je suis tiraillé entre ces deux désirs ! Entre ce plaisir de raisonner et celui d'arrêter de le faire pour ne plus souffrir ! Il est si douloureux de réfléchir... Ces pensées sont si lourdes et me fatiguent, revenant sans cesse, assommant mon âme. J'ai besoin de repos... non pas de sommeil ou de simple changements superficiels d'idées présentes, mais de repos de l'âme... D'arrêter de penser, durant quelques temps, oublier... tout... tout oublier, le monde, l'existence, tout ce qui emmène ces pensées lourdes... Repos de l'âme...et du coeur... Ma mère la Rose, vient enlacer mon coeur pour calmer ces pensées si noires... J'en ai besoin, de tes pétales...
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeVen 14 Jan - 23:35

Alisier, Brumaire.

Jour après jour... le temps semble passer si lentement quand on est dans la Solitude. Contrairement à ce temps passer à tes côtés qui était si éphémère que je n'ai eu que peu de temps pour le déguster et le savourer. Les jours passent, se ressemblent, se répètent sans cesse, tout devient long, fade, sans intérêt... et ceci pour l'Eternité. Ce monde n'a déjà aucun sens pour y mener une existence profonde et une vie composée d'Amour et du lyrisme de la Rose, mais sans toi... l'existence elle même semble un châtiment, devenant une simple errance remplie d'une Haine sans fin, l'Amour en moi étant mort. "Je ne suis que Haine et Amour, les épines et les pétales de la Rose". Je ne suis plus que Haine dorénavant, les êtres humains ne méritent rien d'autre. Dans mon corps Eternel je ne vis plus, du moins, plus dans ce monde, mais ailleurs, toujours loin de la réalité, je vis dans le Rêve et uniquement dans celui-ci, ce dont pourquoi j'existe. la Rose. Les êtres humains ne peuvent comprendre, ils sont trop superficiels pour voir au delà même de l'existence, voir la Rose : le lyrisme, la beauté des mots, l'art, la pureté des sentiments dans leur essence même. Le Rêve, le monde au delà de l'existence, entre la Vie et la Mort, le lieu de rendez-vous des jeunes amants, dans ces jardins de roses éclatantes... une sorte de refuge pour fuir la réalité et un monde incohérent, une douceur pour les âmes, un foyer pour les coeurs perdus. Tout ceci, derrière un portail caché, devant moi comme toujours, avec cette odeur de rose qui m'enivre, ce onctueux parfum délicieux... je ne peux m'en lasser. Mais il ne s'ouvre pas, j'ai perdu la clé... et j'attends, désespéré après avoir parcouru tant de chemin dans les ténèbres de l'existence, pour enfin pouvoir serrer ces roses où cette lumière est née, finalement en vain, car tu n'es plus là.

J'essaye d'oublier ces images, ces souvenirs, j'essaye de plus penser à cette blessure faisant saigner mon coeur insensible de vampire, mais malgré ça, tu restes toujours là, revenant quand je ne m'y attends pas, du plus profond de mon être, tu n'y es pas morte et ton coeur y bat toujours au rythme du mien. Tu étais pourtant une humaine, et je me suis quand même attaché à toi malgré toute ma Haine envers ces êtres. Et toi, tu me faisais confiance, tu ne doutais pas un seul moment que je puisse te mordre pour assouvir de vils desseins dans le but de me nourrir. Une véritable jeune petite rose innocente contrairement à moi, souillé par du sang qui ne cessera de couler que lors de ma mort ou de celle de la race humaine. Certains vampires, je ne les comprendrais jamais, désirent redevenir humains. Certes cette existence éternelle semble être un châtiment, mais je ne regrette pas d'être un vampire, loin de là, j'assume ce corps, considéré par ces êtres disgracieux que sont les hommes, comme impur. Soit, je suis les ténèbres, la lumière n'est pas née de la lumière...

Mais toi, tu n'étais pas comme eux, si différente, cherchant juste à semer le bien et rendre les gens heureux autour de toi. Moi qui essaye d'oublier la souffrance de ta mort, je me rends compter qu'en réalité, tu me manques. Tu me hantes... avec ces souvenirs de te voir dans mes bras, ma main dans tes cheveux... ta peau douce...ta voix d'ange... le parfum de ton sang... tellement attirant par sa pureté et son arôme unique de jeune femme. Ah tu me manques tant... je veux te rejoindre. La haine me rend plus fort, l'Amour plus faible, je le sens. Ces pensées me blessent mais je ne peux les arrêter, elles me contrôlent, moi et cette main qui tient ma plume, écrire, encore et encore, car je n'ai pas l'impression de dire tout, loin de là, beaucoup de choses de sont pas exprimées mais peuvent être résumées : Je t'aime.
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeSam 22 Jan - 0:24

Lauréole, Pluviôse.


La mélodie de verre se brise peu à peu,
Sous ce hurlement strident de violons damnés,
Un nouvel air se joue, remplaçant l'Amour gelé,
La funèbre marche ascendante est en feu.

Une nouvelle danse commence maintenant,
Sous ces notes bleutées pleines de froideur,
Un menuet m'entraîne au profond de la douleur,
La douce Mort et la Souffrance, me guidant.

La Rose est née des ténèbres de l'existence,
Apportant sa lumière pour les coeurs perdus,
Ah ces êtres Humains disgracieux, j'en peux plus !
Rosen Schwert, le jugement commence !

L'errance continue sur ces notes entraînantes
Les ténèbres m'enveloppent dans leurs bras,
Tandis que je m'éloigne de l'Enfer pas à pas,
L'Enfer de la vie tellement affligeante...

La lumière n'est pas née de la lumière,
Dans la Solitude, dans ses profondeurs,
Elle s'est éteinte devant moi, laissant mon coeur,
Sans Amour, uniquement de la Haine derrière.

Ah... ces pulsions, elle reviennent dans ma démence,
Que leur sang vulgaire coule à flot sur leur cou,
La Haine m'emporte jusqu'à devenir fou,
Rosen Schwert, le jugement commence !



[hrp] edit : pti rajout de mon poème pour le concours de la St Valentin [/Hrp]


Le Soleil se lève dans cette journée de Solitude, encore une fois, je serai seul dans ma Souffrance contemplant la nature à travers cette fenêtre, inlassablement... rêveur et mélancolique. Tu me manques mon amante... toi qui nous a quitté, ce jour t'est dédié. Toi qui vole maintenant parmi les oiseaux, toujours en détenant mon coeur... Ô toi, mon ange, emporte-moi avec toi, avec tes ailes, vers un autre monde, loin de celui-ci sans ta présence ! Ah, Dieux, Déesses, ma mère la Rose, vous qui êtes en sa compagnie dans le ciel, si vous entendez mes prières, redonnez la moi, juste un jour, ce jour, que je puisse de nouveau la contempler... Ceci est mon seul voeu... Reviens...

Ah… en cette date, le doux jour des amants,
Je me réveille lentement dans un Paradis,
Un ange m’apparaît, à mes côtés, dans mon lit,
Gracieusement, délicatement, amoureusement…

Ah… en cette date, ce doux jour attendu,
Je semble vivre dans un rêve apaisant,
Me faisant oublier l’impitoyable présent,
Avec toi, ma rose qui me tombe des nues…

Baignés dans la douce Solitude, l’errance,
Isolons-nous au-delà de la réalité,
Ouvrons ce portail vers un jardin d’été,
Dans un monde de roses sans la Souffrance.

Faisons pousser des roses aux douces couleurs,
Rouge d'Amour, ou encor bleu mélancolique,
Noir Souffrance, tout comme le blanc lyrique,
Rassemblement de sentiments et de douceurs !


Guidés par la Rose, découvrons cette Beauté,
Lyrisme, sensations et sentiments délicieux,
S'associant pour former des pétales merveilleux,
Tant de douceurs refuge des âmes noyées...

Rejoignons ce rêve qui se joue devant nous,
Douce scène de théâtre, telle une illusion,
Prenant vie sous la forme des émotions,
Tandis que mes lèvres rencontrent ton cou.

Ce jour attendu viendra où, te prenant la main,
Nous passerons ce portail aux roses uniques,
Aux sentiments purs, profonds et magnifiques,
Transportés par un délicieux baiser sans fin.

Guidés par la Rose, embrassons sa Beauté,
Laissons-la s'enrouler autour de nos coeurs désireux,
Plantant les épines du désir amoureux,
Ouvrons maintenant ce portail resté fermé !

Contemplant une autre réalité, une autre voie,
Baigné de roses, empruntons ce chemin,
Eloignons-nous de la vulgarité des humains,
Dans un monde de rose, juste toi et moi...

Baignons-nous dans la beauté du cruel Amour,
Oubliant ainsi les fissures de nos coeur,
Faisons-y pousser des roses, magnifiques fleurs,
Tout en gravant dedans "avec toi pour toujours"

Ah ... touché par la douce Rose, sublime fleur,
Accompagnée par ce sentiment étrange,
J'écris ces vers, pour toi, toi mon petit ange,
Pour déclamer les vérités de ce doux cœur.

Enlacé par les doux parfums de l'amour,
Enivré par tes caresses et baisers infinis,
Mon cœur cède totalement à cette envie,
L'envie de rester près de toi pour toujours.

Dans un lyrisme proche de la pureté,
Je transcris élégamment ce profond sentiment,
En honneur à la Rose dont je suis le descendant,
Beau et pur comparé à mon âme damnée.

Ah ... toi qui hantes mes rêves et mes nuits,
Laisse-moi inonder ton cœur de mes mots doux,
Poser mes lèvres délicatement sur ton cou,
Te redonner ce bonheur, l'amour de ma vie.

Aux pétales blancs immaculés de pureté,
Poussant, sur une terre tachée de souillure,
Une fleure a éclos parmi la pourriture,
Ah ... il se trouve que c'est toi, ma dulcinée.

Ah ... je m'enivre tant de ces illusions,
Quand je sens que tu m'enlaces tendrement,
Tant de douceur qui m'envahie tellement,
Comme si j'étais purifié de ma damnation.

Je me demande toujours comment une femme,
A t’elle pu maîtriser mon vampirisme,
Transformant ainsi la violence en lyrisme,
Inhibant la soif de sang pour une flamme.

Ah ... elle est certainement exceptionnelle,
Telle un ange, pure, innocente, gracieuse,
Qui a su toucher mon âme miséreuse,
Ô toi, mon amour, ma moitié venue du ciel !

Ah... mes prières ont été entendues, tu es de nouveau ici, dans mes bras, toujours aussi délicate, avec ton onctueux parfum... Ah... cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert ce portail, ce portail de roses menant aux jardins des rêves... à tes côtés, toi, la clé de ce portail, la clé de mon Bonheur... Toi qui me transporte au delà du corps et du monde miséreux, vers le rêve, entre la vie et la mort. Qu'il est si serein de ressentir de nouveau les caresses des roses de ces jardins... De revoir toute cette beauté, cette douceur, cette tendresse... l'Amour qui m'avait quitté...Ah… ce monde au delà du réel, me redonne presque vie, à tes côtés... Dans tes bras, je me sens comme... noyé dans un océan de tendresse, enivré par le toucher délicat des pétales de ces roses...

Agité par quelques mouvements délicats,
Je me laisse emporter par ce doux courant,
Par la rose dont je suis tombé dans son océan,
Je fais rimer cet amour qui ne cessera…

Entouré par toutes ces roses, il est dur,
Il est dur de ne pas sentir cette beauté,
Celle que je ressens tant à tes côtés,
Epanouissant mon amour tel ces roses pures.

Ah… je suis emporté par les vagues de la mer,
Noyé par toutes ces roses pleines de beauté,
Ton cœur est comme un glaçon fondant en été,
Libérant son arôme de rose dans l’air…

Laisse-moi te redonner ce sentiment,
Ce doux rêve que tu as illuminé,
Recouvrant ton monde de roses colorées,
Voguer avec toi sur l’amour et son océan…

Dans cette nuit qu’est le monde de mon esprit,
Je suis inondé par une pluie incessante,
Dissimulant les larmes de ton âme errante,
Ainsi, l’eau de mon cœur naît de ta mélancolie…

J’aimerai te caresser du bout de mes doigts,
Passant ma main dans tes cheveux comme le vent,
Ton souffle fait battre mon cœur te désirant,
Tout comme l’air, je ne peux pas vivre sans toi…

Ah… ma tendre rose, astre de ma passion,
Tu as réveillé, en m’éclairant dans la nuit,
Mon âme de poète autrefois endormie,
Tu es les éléments de ce monde, ma raison !

Comme un Soleil, tu illumines mon cœur,
Donnant vis ainsi à tout un monde d’amour,
Tu es cette flamme, brillant pour toujours,
Réchauffant ma piètre âme par ta douceur…

Ah ma tendre rose, astre de ma passion,
Tu as donné vie, en éclairant dans la nuit,
À un monde de lyrisme dans mon esprit,
Baigné de rêves et de tendres illusions !

Ah... cette journée est si courte en ta présence que la Lune commence déjà son ascension dans le ciel étoilé. Une journée entière à tes côtés... c'est ce que je désirais le plus, me faisant oublier ma Solitude Eternelle. Mon corps ne connaît pas les larmes, mais s'il le pouvait, mon coeur verserait quelques perles de Bonheur n'étant que les échos de ces moments passés à tes côtés... de doux souvenirs immortelles, comme mon enveloppe charnelle... Vivons ces derniers moments ensemble, au milieu de cette nuit douce et fraîche, main dans la main, comme lors de nos premiers amours... Courons, et n'oublions pas cette promesse... je te rejoindrai, je suis à toi... attends-moi s'il te plait... je t'aime...

Embrassons-nous sous cette nuit étoilée,
Sous la Lune jalouse de notre amour,
Eclairant de ses éclats les roses autour,
Laissons-nous envahir par cette beauté.

Enlacés sur ce champ de roses élégantes,
Je me perds dans la délicatesse de tes bras,
Mon coeur sentant sa moitié si près qui bat,
Avec sa grâce d'ange, tellement charmante...

Dans les sensations se couplant telles une danse,
Laissons-nous emporter par cette mélodie,
Loin de la douleur et la triste mélancolie,
Oubliant ainsi que le monde n'est que Souffrances...

Elle s’écoule, la mélodie de la Mort,
Sous les cris de Souffrance de ses violons,
Prenant source dans un monde sans passion,
Elle nous entraîne dans sa danse… encore

Ah…une autre mélodie attirante la rejoint,
Tendres notes de la Rose d’un cœur amoureux,
Valse romantique au piano chaleureux,
Nous emportant tous les deux dans les rêves, au loin…

Dansons ensemble sous cet air enflammé,
Doux menuet d’amour et de mélancolie,
Entre-toi, moi, et la Souffrance infinie,
Ecoutant la douce mélodie de l’Eternité.

Sur ce sol couvert de roses, enlace-moi,
Et laissons ces douces notes guider nos cœurs,
Tandis qu’elles nous envahissent de chaleur,
Qui peut entendre ces instruments de bois ?

Emprisonnés dans cette danse sans fin,
Tantôt avec la Rose, ou avec la Souffrance,
Suivons les notes guidant notre triste errance
Découvrons le monde des rêves main dans la main.

Dansons ensemble sous cet air enflammé,
Doux menuet d’amour et de mélancolie,
Aux douces notes faisant naître l’envie,
Ces pétales des roses des cœurs passionnés !

Ah… contre toi je suis envahi de sensations,
L’ouïe, la vue, le goût de tes doux baisers,
Ton parfum de rose, et enfin le toucher,
En parcourant ton dos de caresses de passion.

Tu m’emmènes délicatement chaque fois,
Dans le doux monde des rêves infinis,
Comme si je m’endormais à tes côtés cette nuit,
Mon âme blasée soulagée par ta voix…

Je passe ainsi cette nuit, te tenant contre mon cœur,
Passant ma main dans tes cheveux amoureusement,
T’embrassant, te caressant…Ah je t’aime tant !
Cette nuit contre toi est pleine de Bonheur…

La nuit s'écoule lentement, mais l'heure approche, tu vas devoir retourner au ciel... Encore un peu, enlace-moi encore... Peu à peu, mon âme se repose contre la tienne. Comme pris de torpeur, je m'endors délicatement blottit contre toi. J'aimerai que ce moment dure, jusqu'à la fin de l'Eternité... un rêve éternel, une existence à tes côtés... dans les nuages. Mon coeur semble danser sous un air de violon d'une légèreté l'apaisant de toute sa Haine...

Ce doux rêve où tu es, semble être une danse,
Où ma partenaire serait la Rose étant
Uniquement le bonheur que j’embrasse au moment
Où toi, je t’embrasse, rose pleine d’élégances.

Car c'est une belle nuit douce et somptueuse,
Ce moment devient inoubliable à tes côtés,
La dernière nuit avant d'être séparés,
Brisant peu à peu cette pauvre âme heureuse...

Car ce n’est qu’un simple rêve, tu disparais,
Pourquoi la Souffrance l'emporte toujours?
Toujours sur ce beau sentiment qu'est l'Amour?
Retourne au ciel, mon amante, je te rejoindrai...

Noble rose jouant la symphonie de mon cœur,
Restes-y encore un peu, en le réchauffant,
Approche, que je te redonne ce sentiment,
Je peindrai ton monde de roses et de bonheur…

Tandis que les dernières notes se jouent,
Je contemple ton corps disparaître à ce moment,
Comme une vague, telle une feuille dans le vent,
Je retourne à ma Solitude, jusqu’à être fou…

Inonde-moi de tes pétales rayonnants,
Te sentir contre moi, si près, encore plus près,
Rend mon âme et sa Haine tellement apaisées,
Mais je me réveille de ce rêve en souffrant…

Oui ce n’était qu’un rêve…

A travers les sentiments parcourant ce jardin,
Ce vent glacial, ces feuilles mortes abondantes,
Je viens chanter la disparition de mon amante,
L'aria se lamentant de l'impitoyable destin !

Que mes vers t'accompagnent en direction du ciel,
Tandis que s'écoule la mélodie de la mort,
Cet état angoissant inconnu de mon corps.
Ô Toi dont le nom est doux comme le miel...

J'embrasse ces roses d'un rouge pur s'envolant,
Pour qu'elles t'apportent mon doux baiser d'adieu,
Baiser noyé par la douleur d'un coeur désireux,
Transpercé par une cruelle épine le fendant.

Mon coeur s’exile dans les ténèbres lentement,
Tandis que, sans lumière, j'erre sur cette voie,
Refusant le monde des humains et leurs lois,
Êtres aux coeurs totalement disgracieux et blasant.

J'embrasse ces roses d'un rouge pur s'envolant,
Pour qu'elles t'apportent mon doux baiser d'adieu,
Baiser noyé par la douleur d'un coeur désireux,
Transpercé par une cruelle épine le fendant.

L'aria continue dans cette nuit d'amour,
Aux notes lentes pleine de mélancolie,
Part la Solitude qui me ré envahie,
Eternelle... Ne pouvant te rejoindre à mon tour...

J'embrasse ces roses d'un rouge pur s'envolant,
Pour qu'elles t'apportent mon doux baiser d'adieu,
Baiser noyé par la douleur d'un coeur désireux,
Transpercé par une cruelle épine le fendant.

J'embrasse ces roses d'un rouge pur s'envolant,
Pour qu'elles t'apportent mon doux baiser d'adieu,
Tandis que je reste seul dans cet Enfer honteux,
Car, désormais, plus rien ne sera comme avant...

Ainsi... Je me réveille, ce matin... Quel jour sommes-nous? Le 26 Pluviôse... Où es-tu..? Ce n'était qu'un rêve durant la veille... une simple illusion... un fantasme… rien de réel... Il pleut sur cette vitre, comme en moi... Finalement, ce sera une journée encore dans la Solitude, seul à regarder cette pluie se déverser... Seul pendant l'Eternité de mon existence... Quel sot d'avoir pu croire que tu pourrais de nouveau me réapparaître dans mes bras... Ah... tu me manques...


Dernière édition par fullmetalnabot le Dim 6 Mar - 13:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeVen 4 Fév - 23:02

Rose, Floréal,

L'heure arrive, la tension monte, la cadence du souffle s'accélère. L'heure approche, je la sens, cette aiguille dans mon coeur qui trotte lentement, faisant monter délicatement cette pulsion. La Mort guide ma lame, les ténèbres mes pas, je m'enveloppe délicatement de ces dernières, créant mon propre linceul. Errant dans l'obscurité, embrassant les ténèbres langoureusement, échangeant ce baiser passionné à la froideur mortelle, je me suis non pas allié à elles, elles m'ont... prises dans leur étreintes, faisant parti d'elles à part entière, devenant à mon tour les ténèbres elles-mêmes. Elles tournent autour de mon corps dans ce sombre bal à la mélodie inconnue, celle de la damnation, interdite, cette douce musique étant un véritable délice pour mon ouïe. J'ai choisi ma voie, aucun retour en arrière n'est possible dorénavant, empruntant cette route dans une obscurité sans lumière, suivant ma propre lumière, celle de la Rose errante dans les brumes de l'existence et agonisante. La Solitude Eternelle se poursuit, le Jugement va bientôt commencer sur cet autel sombre comme mon coeur. La lumière n'est pas né de la Lumière, mais belle et bien des Ténèbres elles-mêmes dont mon âme fait maintenant partie intégralement. Ce monde est tellement souillé par cette voie de l'Humanité, soit disant présentée comme une Lumière, comme si on pouvait trouver quelque chose d'onctueux et de délicat dans leur coeur, que les Ténèbres, elles, sont charmantes, attirantes, nous entraînant dans leur valse tournoyante de désirs et de Beauté dans la Solitude... Ah ma mère la Rose, il est temps d'éteindre cette fausse lumière, celle de l'Humanité, ces rayons brûlant tes pétales peu à peu, pour te laisser reposer parmi les véritables flammes de l'Amour savoureux, ces flammes provenant des profondeurs de l'existence, ardentes. La rhapsodie du Jugement va bientôt occire les coeur de ces êtres honteusement disgracieux et superficiels, la Rose reprendra son trône sur la Nature parfaitement harmonieuse, comme la mélodie de la Mort.

Leurs pensées sont si simples à manipuler... tout comme leurs agissements. Leur confiance s'accord tellement avec aisance en remplissant quelques requêtes pour symbole de dévouement, qu'imaginer une conspiration sous cet air bleuté chatouillant mes oreilles, est d'une facilité accrue. Les uns après les autres, l'épée de roses tranchera leur coeur, faisant pousser cette fleur aux multiples pétales gracieux se nourrissant de leur sang vulgaire. Voila plusieurs lunes que je m'attire le regards du Cartel de Brumebois, abusant de leur esprit Humain par un voile de fidélité opaque et virtuel, remplissant quelques demandes d'une aisance hilarante pour un vampire au sang-pur. Ainsi j'ai pu me rapprocher sans difficultés si ce n'est juste le temps, mais l'Eternité est à mes côtés, la patience s'efface donc élégamment devant le flot de l'Eternité.

L'Heure approche. Il est temps. Le Jugement commence. Zélandra, glorieuse meneuse de ce troupeau d'êtres Humains stupides, tu es la première.
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeDim 13 Fév - 21:47

Partie II : Descendant de la Rose "God Palace"

Les grandes lignes du début de cette révolution venaient d'être inscrites sur ce journal maudit, damné dans les ténèbres. L'heure arrivait, se rapprochait de plus en plus, la décision était prise depuis fort longtemps, cette envie de changements. Le monde devait changer, il ne pouvait rester comme tel, à part pour suivre une voie stupide dans l'obscurité superficielle, se perdant dans les immondices de la Laideur Humaine. Les Hommes étaient les causes et l'origine de toute cette Gangrène, ils en avaient les capacités, enfin s'il restait encore quelques pétales de roses au fond de leurs âmes, de le faire changer, de refaire revivre la Rose. Mais non, leur stupidité superficielle faisait qu'ils se contentaient de leur monde, croyant qu'ils n'y pouvaient rien, alors qu'ils étaient la cause de tous ces problèmes. Ils ne cherchaient uniquement à exister, pas à vivre, ne réfléchissaient pas au sens même que pouvait porter la notion d'existence, ils en verraient la propre stupidité de leur société instable et fissurée... Ainsi, l'heure de la Révolution sonnait dans le coeur du vampire, d'un glas sombre de Haine et de Mort, tout devait changer. Le pouvoir ne l'intéressait guère, la politique ne pouvait corriger les laideurs Humaines dans le profond de leur coeur, une morale... des valeurs sures, voila ce qu'il fallait réintroduire dans les âmes, leur remontrer la voie de la réflexion, au lieu de suivre un chemin tordu au milieu même de la Stupidité. Accepter le monde comme ces êtres si superficiels serait une solution fortement digne de la profondeur de leurs esprits, c'est-à-dire, la voie de la simplicité : Il est plus facile de se courber en se disant qu'on y peut rien et que tout est comme tel dorénavant, que de le refuser et rêver de changements... Il est plus facile de suivre les autres, que de tracer sa propre voie dans les ténèbres.

La nuit tombait peu à peu sur les contrées sanglantes de ce théâtre de Haine. L'ombre du vampire se dirigeait lentement vers Cyrosh, la capitale où siégeait Zélandra dans son repère certainement bien gardé, le pas déterminé, la Haine grandissant à chaque fois que la cloche de la Mort sonnait sombrement. Pendant plusieurs mois il avait préparé ce jour, rentrant au service de cette dernière comme membre de son alignement, accomplissant des missions pour soit disant prouver sa fidélité qui n'était qu'un tissu de mensonges. Cyrosh se dessinait de plus en plus à travers les feuillages de la forêt de Ceth. La tension montait. Le Jugement commençait. Le vampire entra dans la capitale, passant les vigiles nocturnes aisément par la simple vision d'un blason qui, d'après ces êtres humains, étaient leur signe d'appartenance au Cartel de Brumebois, comme s'ils résumaient leur piètre existence à un objet. Ainsi, il put se rendre jusqu'aux quartiers de la meneuse qui ne devait certainement pas se reposer pour planifier ses prochaines manœuvres, la nuit venait seulement de tomber depuis quelques heures seulement. Noblement vêtu, aux cheveux blancs dansant dans la nuit, cette sombre silhouette lente se présenta aux gardes, toujours avec ce blason, devant le repère de la jeune rebelle, désirant, malgré l'heure tardive, lui prêter allégeance tout en accomplissant les requêtes nécessaires à ce geste de fidélité, du moins, tel était le motif de sa visite nocturne.

Abusant ainsi de la naïveté des protecteurs, il entra dans les locaux où se tenait la jeune femme, dans cette pièce où nombreux étaient les guerriers qui venaient prêter allégeance et fidélité à leur meneuse... dans cette même pièce où se jouera l'acte de la trahison et de la Haine. Elle se tourna vers le nouvel inconnu, l’accueillant comme elle avait l'habitude de le faire, l'interrogeant sur sa venue. Le vampire s'arrêta, la regardant fixement de ses yeux rouges sang comme celui dont il se régalera sur son cou agonisant.

Dame Zélandra, dans la funeste fraîcheur de cette nuit printanière, pouvez-vous entendre cette mélodie qui se joue? Entendez-vous ces cloches? La Mort est-là. Le Jugement commence. ROSEN SCHWERT !

Dégainant avec grande vélocité sa lame, le vampire porta un coup violent en direction de la jeune femme, qui, en plus de ses qualités de commandante et diplomate, esquiva l'attaque par ses réflexes de guerrière. Le combat s'engagea entre le vampire munie de son épée et Zélandra, semblant nue face à cette menace tandis que ses cris d'alerte se perdaient dans la pièce. Le vampire ne faisait guère attention à toute cette nuisance sonore qui parasitait la mélodie de son âme, et continuait à enchaîner les frappes dans ce délice intense de Haine qui se déchaînait à travers son corps se ruant sur la femme qui esquivait de nombreux coup, ou était que brièvement blessée. Le vampire était transporté par cette vague de Haine, ne se contrôlant plus, au point de ne pas avoir senti... ces nombreuses lances perforant son torse. Le vampire baissa le regard, il n'avait ressenti aucune douleur, et pourtant, ces lances venaient de leur perforer d'arrière en avant, embroché, laissant son sang noir corrompu et damné couler le long de son tronc, tombant sur le sol. Son corps, sombrant dans l'inconscience, embrassa lentement le parquet couvert de son propre sang... Il ne ressentait plus aucune douleur, ne pouvant savoir si son coeur de vampire était touché. Ses yeux se refermèrent délicatement...

Le vampire rouvrit les yeux, il était au milieu de la forêt de Ceth, la Lune était toujours présente, son corps était toujours perforé de toutes parts. Il ne ressentait rien, comme si son âme était déjà au delà de son corps mourant, ce dernier commençant à se volatiliser peu à peu, devenant poussières peu à peu éparpillées au vent. Armé de sa plume, le vampire se précipita à écrire ses dernières lignes... sentant que son âme damnée allait retourner dans les limbes.



Ah ma mère la Rose... Je m'envole peu à peu vers toi, sous le délicieux baiser glacé de la Mort. Enfin, enfin, elle a décidé de couper ce lien entre ce monde et mon âme, enfin je vais pouvoir quitter cette existence inutile. Enfin, je vais pouvoir aller au delà du corps, rejoindre la Rose et l'essence même des sentiments dans cet océan onctueux où je baignerai pour l'Eternité dans sa douceur incommensurable. J'abandonne ce monde sans raisons, rien ne changera... pas tant que ces êtres disgracieux ne changeront... ou disparaîtront... L'Humanité s'effondrera, la Rose revivra, la Nature ne sera plus souillée. Cependant, un seul regret me viendrait à l'esprit, la perte de la Beauté, les Hommes ont la capacité de créer des choses dont la magnificence serait fortement éblouissante, des pétales rayonnants tels la Rose, mais ils ne le font pas, préférant leur Stupidité. Seuls quelques uns, poètes, philosophes, littéraires, scientifiques, essayent, mais ce n'est pas le cas de l'Humanité qui se perd. Le jour viendra, où le Jugement commencera. Le monde ne peut rester tel qu'il est, où il dégénérera de plus en plus, faisant disparaître de plus en plus les derniers pétales de leur coeur déjà fortement compressés. Mais ils ne font rien... Ils suivent tous la même voie, sans réfléchir sur cette dernière, n'osant essayer de s'aventurer dans les ténèbres, suivant leur existence tout comme le monde la leur donne, n'essayant pas de s'affranchir de leur existence, se laissant contrôler par le monde qu'ils ont eux-mêmes souillé. Tout comme Satan, qui a refusé de suivre les autres anges en restant debout, prenant sa propre voie qu'il tracera lui-même dans les ténèbres, je fais de même à l'égard de l'Humanité, refusant leur monde, leurs lois, leur voie, créant la mienne, celle de la Rose, suivant cette dernière dans les ténèbres, tel son ange noir qui s'apprête à la rejoindre... ce que l'on appelle damnation.

Rose, toi qui agonise, prépare-toi, je viens te rejoindre...
Adieu... Monde Stupide qui m'aura fait tant rêver, souffrir, aimer, haïr, écrire, rimer... Je te laisse, mon seul regret sera de ne plus pouvoir aimer et rêver.
Adieu... je m'envole.
Rêve, rencontrons-nous dans un rêve.


Sur ces derniers mots, le corps du vampire partit en poussières, emportées par le vent, ne laissant derrière lui que les traces de son existence, ce journal, perdu au milieu de la forêt de Ceth, journal entouré de roses qui venaient de pousser pour préserver ces pages pour qu'elles traversent le temps, dans l'espoir qu'un jour ... les choses changent en ce monde.
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MessageSujet: Re: Journal d'un Descendant.   Journal d'un Descendant. Icon_minitimeLun 4 Avr - 16:09

Le son délicat du ruissellement de l'eau parcourt mes oreilles, me berçant de caresses pour me réveiller lentement de ma torpeur. De même, le chant des oiseaux m'annonce l'heure d'ouvrir mes paupières pour voir le monde qui m'entoure, Dame Nature semble vouloir me faire sortir de mes douces rêveries enivrantes. Le parfum onctueux des fleurs réveillent mes sens engourdis peu à peu tandis que l'herbe où je me repose, chatouille ma peau blanche, accompagnée par les caresses de la brise matinale sur mes joues. Ah... toute cette douceur est pleine d'Amour, délicatesse pour mon âme, je resterais bien dans mes songes sous ce berceau naturel illusoire mais tellement... ravissant. Les éclats de l'astre lumineux, ruisselant entre les feuillages des arbres et les ombres, viennent titiller mes paupières pour troubler le fleuve tranquille de mon sommeil où je navigue dans ma petite barque fragile. Refusant de quitter les bras chaleureux des muses en ce moment, je me débat pour rester quelques secondes de plus dans ces jardins merveilleux, chaque seconde de plus étant un délice sucré, une bouchée de pourriture noble stimulant mes papilles. La douceur qui m'avait envahie s'évapore peu à peu tandis que mes yeux s'ouvrent et se referment dans des battements à la cadence de plus en plus importante. La fin de mes rêves s'annonce, vivement le prochain nocturne qu'ils reviennent s'emparer de mon esprit dans leur folle danse spectrale, tourbillon de douceurs et de tranquillité. C'est ce que j'attends chaque jour avec impatience, de pouvoir me fondre une nouvelle fois dans cette étreinte mystérieuse.

Je me réveille au milieu de cette clairière, mes yeux cramoisies grands ouverts, portant mon regard sur la nature parfaite m'entourant. Il fait jour, le ciel est radieux de sa couleur azur d'une journée estivale, peu de nuages venant troubler le tableau de cette voûte céleste. De ma position allongée, j'observe la divergence de l'arborescence des branches feuillues, où les rayons se frayent un chemin en s'écoulant entre la verdure. Ces branches sont comme des fissures d'où tombe la lumière radieuse et éclatante du Soleil m'éblouissant lors de mon réveil. Ce bois luxuriant était finalement le délicat lit de mes songes, semblant parfait. Il semble que je n'ai pas eu tort d'ouvrir mes paupières pour observer se tendre spectacle immobile qu'est la nature, un fragile tableau parfait d'élégances enivrantes de désirs. Cette première vision qui se dessine devant moi crée en moi un véritable souffle, une flamme vacillante de vie, un désir embrasé au fond de mon coeur. Restant longtemps à contempler cette scène merveilleuse devant mon être, je décide enfin de m'approcher de ce petit cours d'eau prospère ruisselant dans son lit comme moi dans mes songes. A travers ce reflet flou de mon visage en me penchant, je peux alors appréhender ce que je suis. Je n'ai aucun souvenir de ce que j'ai été, de ce que je suis, de mon passé, mon histoire. Qui suis-je? Que suis-je? Où suis-je? Où vais-je? Qu'elle est cette existence? cette conscience? Je ne sais pas. Je remarque juste cette longue chevelure blanche descendant jusqu'au creux de mes reins, cette peau fine et délicate aux traits peu marqués, ce corps aux courbes féminines, ce visage de jeune demoiselle au teint plutôt pâle et charmante. Je revêt une longue robe aussi noble qu'élégante, une sorte de corset d'un bleu sombre laissant paraître mon dos nu, se terminant par des bords dentelés au niveau de mes poignets, d'où sortent de fines mains délicates. Un petit bandeau avec des décorations en dentelle orne mon crâne, avec une petite fleur de rose en son sommet, ajoutant un côté noble à mon apparence. Cependant, je ne comprends toujours pas la présence de ces ailes noires dans mon dos, aux plumes soyeuses et ténébreuses de secrets.

Cette mystérieuse silhouette marque mes premiers pas dans l'existence... mais que suis-je au juste? D'où je viens? Peut-être trouverais-je les réponses dans le futur, seul le destin le sait. Je n'ai que de vagues souvenirs de mes songes délicats qui parcouraient mon âme lors de ce repos attrayant dont j'ai été perturbée. Je ne me souviens juste d'un jardin sublime de fleurs colorées, de cet onguent parcourant mes narines tandis que je dansais sous le bal de la brise, accompagnée par une présence invisible semblant contrôler les éléments autour de moi pour m'emporter dans la délicatesse de ce pas de deux. Le ciel était d'un noir d'ébène, aucune étoile ne semblait percer les ténèbres aux alentours. La seule source éclairant les lieux où je me trouvais, était cette chose avec laquelle je dansais. J'étais enivrée de douceurs et caresses, je me laissais transportée par ces sensations me parcourant... Puis, au cours de cette mélodie, je me souviens juste que les arbres devinrent tortueux, comme corrompus d'un Tourment profond, le sol, qui n'était qu'une eau claire où nageaient quelques pétales, se changea en un liquide noir et visqueux. Le parfum des fleurs délicat s'envola pour disparaître, tout comme le reste, laissant juste un spectacle de désolation devant mes yeux et cette sensation d'oppression par les présences proches de ces lieux certainement sources du Tourment de ce jardin putréfié. Je donnerai tout ce que je peux pour me baigner de nouveau dans cette eau limpide et danser de nouveau dans ce jardin inondé de délicatesse.

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