Pour une merveilleuse Lune

Vaquant à ses occupations, errant dans le donjon,
Lune se sentait vidée de toute son énergie passée.
Certes Piping avait essayé, à l'aide de Chouta et de Fée,
De la réconforter. Rien n'avait pu la relever.

Soudain elle entendit murmurer, et se tournant de tous côtés,
La source de ce phrasé ne put trouver.
Se rapprochant du mur, elle percut l'éclat pur
d'un coeur exposé qui se dévoilait avec sincérité.

Se concentrant sur la voix, elle reconnut l'elfe chantant.
Un long moment durant, elle écouta en se taisant.
L'elfe voulait la réconforter et lui promettait son amité
Lui avouant avec tension qu'elle avait beaucoup d'admiration.

Oh Baguera, toi qui fut toujours là
Je sais que sur ton épaule tu veux que je me console
Et que sur ton honneur, tu ne trahiras pas mon coeur.
De t'avoir déniché Darkdog je puis remercier.

Souvent je pense avec passion aux guerres que nous livrerons,
Dos contre dos, presque dans la même peau.
Par le sang liées, l'une sur l'autre nous pourrons compter,
Et lorsque viendra le soir, nous rentrerons ensemble au manoir.

Il est vrai ma douce que mon Humour,
Me fait parfois paraître sotte,
Je vous declare pourtant mon amour
Et oui je suis Zemotte
Car tel les bouffons, ma force est de vous faire rire,
La bétise amuse, et l'ennui quoi de pire....
Le rire est l'arme absolu contre tant de maux....
Mais je n'attends pour cela qu'un seul mot,
Zet à vos cotés je resterai
Et la nuit sur vous je veillerai

Un peu perdue je me sens
Et le coeur en sang,
C'est avec plaisir que j'adopte
Ce que vous m'offrez : le réconfort.

Sachez pourtant que je ne puis
Vous le promettre pour la vie.
En effet je compte partir
Au risque de votre coeur détruire.

Mais plus en forme je reviendrai.
Aussi longue que ma retraite soit
Rééquilbrée je me sentirai
Et une perte de temps ce ne sera pas.

Je vous propose donc du provisoire
Dans ma déconfiture je ne puis donner mieux.
Pour le futur attendons de voir,
Ce que m'aurons fait penser les cieux.

Ma belle

J'étais blessée, perdu et désemparée
Lorsque des mots doux vous me chuchotèrent
Je ne pu que craquer et me laisser aller
Quand vos bras d'une douce étreinte me serrèrent.


Ma belle

J'ai espéré vous aimer
Mais mon coeur n'est pas prêt
Et j'ai risqué de bafouer
Votre honneur de ce sifflet.


Ma belle

Vous dites qu'il n'y a rien à pardonner
De vous voir éprise de moi coupable je me sens
Et à défaut de m'excuser vous consoler j'aurais aimé
Mais ma compagnie seule peut mettre votre âme à sang.


Ma belle

Quand sur les terres de Cyrosh vous guerroyez
En compagnie de quelque moine bien avisé
Je ne peux que vous regarder
Avec adresse votre épée plantée.


Ma belle

Sachez que les heures qui viennent de s'écouler
En rien ne viendront assombrir le respect que je vous porte
Et que même après les événements passés
Votre présence beaucoup m'apporte.


Ma belle

Je ne peux que de vous m'éloigner
Pour votre coeur épargner
Mais sachez que vous serez toujours amie
Et soeur à défaut d'être ma mie.


Ma belle

Que diriez-vous d'ensemble chasser
Certes vos sentiments seront ainsi exposés
Mais un moine sera là pour votre salut
Et ainsi vous ne vous sentiriez point perdue ?

Lune de mort était allée chasser. Pour se rafraîchir elle avait pris un bain dans la rivière, se plaçant dans un rétrécissement où le courant était plus fort. Le massage que l’eau lui prodiguait l’avait détendue.
Elle arrivait maintenant dans le manoir, et posa son bouclier et son épée sur une chaise à l’entrée.
Elle s’approcha doucement de la chambre de Baguera. Celle-ci partageait généralement la pièce avec Axelle, mais la moniale était partie pour affaires urgentes. Lune savait que Baguera dormait seule ce soir.
Elle poussa la porte de la chambre, lentement, pour ne pas qu’elle grince. A pas de loups, elle pénétra dans la pièce et s’approcha de Baguera. Elle avait repoussé la porte derrière elle, de façon à ce que seul un rai de lumière éclaire la pièce. Baguera n’avait pas bougé. Son souffle était toujours régulier. La lumière de l’astre nocturne éclairait certains de ses traits, soulignant sa beauté. Lune s’assit sur la chaise près de la tête du lit. Elle regardait son amie demi-elfe dormir, pensive.
Des bribes d’images lui parvenaient de la nuit précédente. Elle se souvenait de sa fatigue, tant morale que physique, de son bœuf enfui, elle se souvenait être tombée d’épuisement, non loin d’un cours d’eau. Elle avait également quelques flashs qui lui revenaient petit à petit. Baguera debout devant elle. Baguera qui lui demandait si elle allait bien. Baguera qui la recouvrait de son manteau. Baguera qui l’enveloppait de ses bras. Sa présence auprès d’elle lui avait insufflé de l’énergie tout au long de la nuit. Le lendemain, Lune se sentait beaucoup mieux. Elles s’étaient lavées dans la rivière, riant et chahutant.
Maintenant, assise auprès de son amie, Lune ne savait plus quoi penser. Baguera lui avait ouvert son cœur, avoué son amour. Se sachant vulnérable, elle s’était quand même dévoilée. Mais Lune avait la tête encore pleine de ses fiançailles récentes avec Darkdog. Elle se souvenait de leurs nuits enflammées, des moindres recoins du corps de son futur époux. Futur époux qui finalement ne le deviendrait jamais. Lune s’était sentie désespérée en apprenant que son aimé s’était épris de Piping. Puis en colère. Maintenant elle était juste triste et perdue.
Que faire donc vis-à vis de la belle Baguera ? Bien sûr, Lune était jalouse lorsqu’elle voyait Fullmetalnabot et son amie flirter ensemble, discutant de longs moments en se promenant près du manoir. Mais que pouvait-elle dire, alors qu’elle ne pouvait jurer de l’avenir ? Elle ne voulait pas laisser les mots qui lui brûlaient les lèvres dépasser celles-ci, ces mots que Baguera souhaitait entendre de tout cœur. Pas tant qu’elle n’en était pas absolument certaine.
Le mieux que j’ai à faire, pensa t’elle, est de me retirer. De laisser Baguera faire mieux connaissance avec Full, de la laisser s’éprendre de lui si le cœur lui en dit. Et même si ça me fait mal, même si j’en souffre. Je vais partir très bientôt. J’irai retrouver ma famille, et passer quelques temps avec elle. Je me sentirai mieux ensuite, je serai guérie.
Alors seulement je pourrais être totalement sincère, entière. Même si c’est trop tard. Mais au moins je ne lui aurai pas menti.
Elle déposa délicatement un baiser sur le front de Baguera, et repartit, laissant la porte à peine entrouverte derrière elle. A bientôt, belle elfe, à bientôt.

Seule. Seule dans ce salon
D'où ne sortent les sons.
Seule. Seule je pense et me torture
Pour l'offense faite à cette âme pure.

Elle est désespérée,
Se sent comme écorchée
Elle fait hurler mes remords
Lorsqu'elle pense à la mort.

Elle est aussi limpide que l'eau
Aussi tendre que ses mots
Elle est aussi belle qu'une licorne
Et plus fidèle qu'un matin morne.

Qui suis-je pour la faire languir ?
Qui suis-je pour la faire souffrir ?
Pourra-t-elle comprendre que ce sont mes valeurs
Qui me dictent mes mots, non mon coeur ?

Qui suis-je pour la faire saigner ?
Qui suis-je pour la faire douter ?
Pourra-t-elle deviner mes sentiments
Si je ne lui prête pas serment ?

Seule. Seule au centre de la cage
Que j'ai dressée autour de moi dans ma rage.
Seule. Seule j'essaie de briser le sceau
Qui emprisonne mes mots.

baguera a écrit:

Vous me hantez,me torturez,
vous m' habitez, vous me tuer,
doucement et surement,
car vous semblez m'avoir oubliée...

Cette torture est intenable,
Soyez aimable,
De ne pas me laissez
plus longtemps esperer

Si seulement ça pouvait être vrai
De la panthère je serai débarrassé
Moi je l'ai vu, touché, elle est "mettable"
Mais elle serait mieux avec vous dans une étable.

Ô ma panthère meme à quatre pattes
Faut que tu t'arraches
Pour résorber toutes tes prières
Et devenir une vache

Un coup de vent, un fantôme
Baguera venait de passer dans le manoir.
Rarement elle venait ici faire un somme
Presque jamais je ne pouvais la voir.

Jeune elfe, veuillez excuser mon hrp icongru
Mais pourquoi la compagne de Lune désirez-vous être
Dans Alidhan, où au coin d'une rue,
Elle ne peux vous croiser car rarement vous n'y êtes.

Ne préférez-vous être la compagne d'Auméga
Dans Flyff ou dans tout autre lieu
Dont le fonctionnement plaira
Non pas à l'une mais à toutes les deux ?

Sachez cependant que Lune n'est
La compagne que de vous, son Elfe bien-aimée
Même si son indépendance peut entraîner
Les doutes qui sont les vôtres.

Assez ! Lune mon amie,
ne voyez vous donc point ?
ce petit corp à l'agoni.

Cet être vous honore de son addiction
et vous ne cesser de lui infliger quelques sombres et injustes punitions
regardez au fond de ses yeux,
l'intensité du feu.

Un feu qui ne brule que pour vous madame
Un feu sacré que seuls les anges déchus peuvent admirer.
Déchus d'avoir trop aimé, trop espéré,
ouvrez votre coeur madame.

Prenez et préservez celle que je n'ai su voir que trop tard.

C'est avec une grande tristesse,
Que je constate que tu me délaisse...
D'autres m'ont répondue,
Sans ça je serais perdue.

Merci Chouta pour ta compassion,
Merci Full pour ton attention.

T'en tiens quand même une couche,
Pour que les mots ne sortent pas de TA bouche!
Ca suffit, ma bien aimée,
Tu m'as trop fait endurer.

Lune désirée, Lune ma douce,
Pardonne moi mais la douleur me pousse,
A arreter tout ce cinéma,
Car apparement ce n'était que ça.

J'ai cru que tu m'aimais,
Alors que tu m'oubliais,
Je suis patiente reconnais le,
Des comme moi, y en a pas deux.

T'oublier j'essairais,
En tout cas je te le promais,
Mais ça suffit, oublis moi,
Je ne veut plus de toi.

Je souffre et me tracasse,
T'écrire des rimes me lasse
Même si tu es une Merveilleuse Femme,
Qui se fout éperdument de mes larmes.

Deux mois pourtant j'ai enduré,
L'attente d'un messager,
Qui ne vint pourtant jamais,
Alors que j'espérais,
Une réponse, un baiser,
Mais en vain! Tu m'avais oubliée.

Ma guérison commencera ,
Par t'empêcher de récidiver,
Ce forum je vais verrouiller,
Quitte à me faire engueuler,
Ca m'aideras à t'oublier.
(Pitié Fée, pas taper)

Il est vrai que je mens,
Juste à l'instant,
Alors que je dis t'oublier,
Dans mon âme toujours tu seras encrée.

Si un jour je meurs,
Et qu'on ouvre mon coeur,
On y verras gravé en lettre d'or,
Lune, je t'aime encore.

J'ai trop de douleur,
Pourtant je promets sur mon sang,
Que je t'aimais pourtant,
Bien plus qu'une soeur,

Je ne veux pas ton malheur,
Tu étais ma reine, ma douceur,
Tu ne me donne plus de bonheur,
Ni même aucune chaleur.


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