Shaï-Hulud
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Shaï-Hulud

Guilde Cartelloise Libre d'Alidhan
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Soldes d’été 2024 : trouvez les meilleures promos !
Voir le deal

 

 Eliyane : Un nouveau départ…

Aller en bas 
AuteurMessage
Catelyn
Rie
Catelyn


Féminin
Scorpion Age : 37
Messages : 554
Guilde : Je me le suis toujours demandée ^^'
Alignement : Recommencer mon personnage!!

Eliyane : Un nouveau départ… Empty
MessageSujet: Eliyane : Un nouveau départ…   Eliyane : Un nouveau départ… Icon_minitimeVen 10 Aoû - 22:52

Peur. Les mains agrippèrent mes vêtements... Colère. Les hommes s’esclaffèrent devant mes contorsions... Désespoir. Les, outrages, la torture, mon corps et mon esprit, brisés... Douleur, Agonie. La lame passe sur ma gorge, laisse mon sang s’échapper, inonder ma poitrine dénudée... Incompréhension, Panique. Je suffoque...
Flash ! La lumière m’éblouit, je me redresse brutalement, un cri bloqué au fond de ma gorge. Où suis-je ? Un rai de lumière inonde la petite cellule, pauvrement meublée. Un lit, un coffre à vêtements, une icône. A l’extérieur la cloche de l’abbaye sonne l’heure des dévotions… Qui suis-je ? J’essaye de rassembler mes souvenirs. Je suis une archère, non. J’étais. Je ne sais plus, tout est si confus, des images se superposent les unes sur les autres, visages, voix et émotions défilent. Des bruits de pas se font entendre, la porte s’ouvre à la volée sur une moniale, grande, forte, au visage peu amène.


- Sœur Eliyane ! Encore et toujours a rêvassée, comme d’habitude. Allons debout ma fille, cette fois-ci vous ne couperez pas aux sanctions disciplinaires !

D’un air morne je scrute sœur Bénédicte, exultante à l’idée de me châtier et ainsi me « remettre à ma place » comme elle aime à dire. Avec un soupir je replie la carte des terres du royaume, étendue sur mes genoux et me lève. Suivant sœur Bénédicte à travers les couloirs et écoutant d’une oreille distraite ses discours quand à mon état de débauche avancé, indigne d’une moniale de mon rang, je ne peux m’empêchée de sourire à la vue des jeunes novices, s’enfuyant devant le passage de l’acariâtre sœur. Au bout de quelques éprouvantes minutes nous arrivons devant la porte de l’étude de la grande abbesse. Après une nouvelle série de diatribes à mon endroit, sœur Bénédicte frappa deux coups discrets à l’huis. « Entrez ! » Avec un regard mauvais, elle me fit signe de la suivre dans la pièce. Une pièce assez simple au demeurant, pas aussi pauvrement meublée que nos cellules bien sur mais tout de même décorée avec goûts. L’abbesse se tenait derrière un bureau en chênes recouvert de piles de parchemins, les murs disparaissaient derrière des bibliothèques croulantes sous divers ouvrages manuscrits, débordement de traités de médecine, de théologie, de géographie, d’histoire,… nous avançons jusqu’au centre de la pièce et mettons un genoux en terre, tête inclinée en signe de respect, attendant qu’elle prenne la parole.

- Ah ! Bénédicte… Et Eliyane ! Que ce passe t-il donc pour que vous vous retrouviez toute deux côte à côte, sans vous crêper le chignon ? Je ne put retenir un sourire, notre aversion commune l’une pour l’autre était légendaire. Il avait plusieurs fois fallut nous séparée sur le champs d’entraînement pour ne pas avoir à faire d’acte de décès. Allons mes enfants qu’est ce qui vous amènent à m’interrompre dans ces fastidieuses tâches administratives ?
- Pardonnez nous de vous importunez Dame abbesse, il s’agit d’un problème de discipline assez délicat. Sœur Eliyane, continue de faire le mur pour allez au village voisin s’acoquiner avec les gens du cru. De plus elle néglige ses dévotions et…
le visage bienveillant de la Dame abbesse c’était fermé et c’est avec irritation qu’elle interrompit Bénédicte.
- Cela suffit Bénédicte ! Vos querelles de clocher avec Eliyane ne doivent en aucun cas obscurcir votre jugement. Que je sache, Eliyane n’a encore fait aucun vœu et n’est pas tenue aux mêmes obligations que vous. Allez ! Avec un geste de la main, elle nous fit signe de partir, me relevant j’esquissais une rapide courbette et allait m’en retourner à mes occupations, quand : Pas vous Eliyane. J’ai encore a vous parlez.Bénédicte me regardait d’un air furieux et indigné,je lui tourne le dos ostensiblement, avec dédain. Allons mon enfant, approchez. Ne soyez donc point craintive, prenez un siège. Avec reconnaissance, je m’assied face à elle, posant mes mains à plat sur mes cuisses, machinalement je parcours du regard mon environnement. Je pensais vous avoir demandée de sortir Bénédicte… Me retournant je constatais que la moniale me fixait toujours du regard, hésitante quand à la conduite à tenir, je lui tirai la langue sachant que cela avait le don de la faire enragée davantage si c’était possible. Elle tourna les talons à toute vitesse. Alors mon enfant, y à-t-il quelque chose qui vous tracasse ces derniers temps ?
- Pardon Dame abbesse, que voulez vous dire par là ? Je me porte très bien.
- Je vais préciser ma question, y aurai-t-il quelque chose qui vous inquiète, quelque chose d’inhabituelle ces derniers temps ?
devant mon hésitation elle ajoute. N’hésiter pas à me dire tout ce qui vous passerai par la tête je ne cherche qu’à vous aider. Je m’expliquerai plus tard.
-… Hé bien… je ne pense vraiment pas que ce soit ce à quoi vous pensiez mais bon… il m’arrive de, heu… de faire des rêves… d’un genre particulier à dire vrai… je suis en bordure de forêt, surplombant une petite vallée, je ne sais pas exactement ce qui ce passe… je crois qu’on me…qu’on me torture et *hum*… à la fin on me tranche la gorge et je me réveille en sentant le sang couler sur ma poitrine…
- C’est… très intéressant. Et cela confirme ce que je pensais…
Sans rien ajouter.
- Dame abbesse ?
- Hein ? Oh, excusez moi, Eliyane j’étais perdue dans mes réflexions. Vous êtes vraiment un cas particulier voyez vous. Savez vous pourquoi je suis à la tête du chapitre ? Ce n’est pas grâce à mes talents, de nombreuses moniales ici sont plus expertes que moi dans divers de nos arts. Non si je suis à cette place c’est que je suis la plus clairvoyante de toutes, et je suis certaine de moi lorsque je vous affirme que vous n’êtes ici que depuis ce matin.


J’éclatais de rire, ce grand rire clair et joyeux qui me précédait , décidément la Dame abbesse était un pince-sans-rire. Les larmes aux yeux j’essayais de me calmer en vain. Mes grands yeux verts rencontrèrent ceux, gris bleutés, de l’abbesse. attends ne me dit pas quelle parle sérieusement ! D’un coup calmée par l’air grave de mon interlocutrice, je me retrouve plongée dans une foule de questionnement et de réflexions.

- Comment pourrais-je être arrivée ici ce matin alors que j’ai passée ma vie ici ? Demander à n’importe qui ici, vous-même m’aviez accueillie à mon arrivée ici.
- Oui. Oui je m’en souviens très bien. Mais ce que je sais c’est que sur les registres aucune personne, je dit bien aucune, n’apparaît sous le nom d’Eliyane depuis une soixantaine d’année or si je ne me trompe pas vous fêterez bientôt votre vingt unième anniversaire d’ici la fin de l’année. Troublant non ? Ah ! et la cellule que vous occupez est dans une aile désaffectée depuis de nombreuses années. Non ma fille, quand je vous affirme que vous n’êtes pas des nôtres, croyez moi je sait bien ce que je dis, même si mon esprit et celui des autres ici y compris le votre hurlent le contraire.
- Alors… si je ne suis pas Eliyane… qui suis-je ?
- Je n’ai jamais dit que vous n’étiez pas Eliyane ! Non, je crois bien que la réponse vous a été donnée à dire vrai.
- Attendez ! Vous me demandez de croire que mes souvenirs sont erronés, que je ne suis ici que depuis quelque heures à peine alors que je pourrais vous dire le prénom de chacune ici, la vie de la plupart d’entre elles et même la manière dont vous vous êtes blessée à la hanche ce qui vous empêche de vous déplacer et vous contraint à restée dans ce fauteuil.
l’abbesse sursautât à cette déclaration, complètement surprise. Vous m’excuserez mais j’ai toute les peines du monde à le croire.
- Je me suis quelque peu renseignée sur ce sujet. Vous êtes morte, d’horrible manière à en croire votre « rêve », il peut arriver que dans de très rare cas l’âme de la personne plutôt que retourner dans son corps originel, choisisse d’en faire une copie pour préserver son intégrité. Ce que je pense c’est que plutôt que retrouver votre corps ravagé, votre âme est choisie de retourner dans un autre corps, ce qui expliquerait vos souvenirs de votre vie ici. Je pense que si vous partiez petit à petit vos véritables souvenirs remonteraient à la surface. C’est un moyen qu’a l’âme pour se protégée dans ces circonstances particulières.
Mon univers viens de voler en éclat. Donc… je suis morte. Et le passeur se serait planté d’adresse ? subitement, je regarde mon passé d’un œil nouveau, cela expliquerait de nombreuses lacunes.
- Que dois-je faire ?
- cela seule vous pouvez le dire, quoi que vous ayez pu être avant vous voici moniale, maintenant à vous de choisir si vous préférée rester parmi nous à étudier ou bien si vous préférée reprendre vos voyages et recouvrer votre vie d’avant.
La Dame abbesse me regardait d’un air bienveillant, je lui sourit, ma décision est dors et déjà prise. Alors Eliyane ?


Cela faisait presque une semaine que je marchais en direction de Cyrosh maintenant. J’avais presque recouvrer la totalité de mes souvenirs, comment aurais je pu oublier ? je me remémorais la discussion avec la Dame abbesse : « Alors Eliyane ? Je ne saurais restée ici plus longtemps, si mon rêve sont mes derniers souvenirs alors ont m’attends quelque part. » Non comment aurais je pu oublier mes chers amis, mes compagnons d’aventure et mes camarades de beuverie ? Je n’attendais plus qu’une chose, rentrer. Il ne me restait plus que quelques jours. Bientôt. Oui, très bientôt je serais parmi vous.

Cyrosh ! enfin les terres du cartel, bon, où se trouve le sud ? Par là. Au bout de quelques heures de marche j’arrivais enfin à destination. Le grand bâtiment n’avait pas changé d’un iota. Le toit tenait encore debout, un miracle… Mais que ce passe t-il ici, quels sont ces têtes d’enterrement ? Quelqu’un saura bien m’expliquer cela autour d’une pinte, je meurs de soif… Je passe la porte, les tenancières sont là, l’air austère plus que de coutume. Je rabats mon capuchon dévoilant mes traits aux personnes alentour et m’écrie joyeusement :

- A boire, les amis ! J’suis morte de soif !
Revenir en haut Aller en bas
 
Eliyane : Un nouveau départ…
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pour un nouveau départ
» Eliyane
» Eliyane : La mort d'une archère…
» Mariage de Choutatix et Eliyane
» Le départ de Fitz...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shaï-Hulud :: Présentation publique :: Parlez-nous de vous, soyez pas timide-
Sauter vers: